Bénin # Algérie : Anjorin a-t-il bien compris le message de cet échec ?

On le craignait si bien. Les querelles byzantines au sein du comité exécutif de la Fédération béninoise de football, ont fini par contaminer les Ecureuils. Dirait-on même qu’elles ont anesthésié  les joueurs. 

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Hier, au Stade Charles de Gaulle de Porto-Novo, on a trouvé une équipe démotivée, moribonde, avec des joueurs fatigués, sans vivacité, techniquement déficients et tactiquement indisciplinés, qui pratiquaient un football archaïque, sans grande imagination.  Pourtant, ce ne sont pas les talents qui manquent dans cette équipe. Encore moins la volonté. Mais ce qui inhibe, c’est la tête pourrie du football béninois. Un drôle de monsieur, nommé Moucharaf Anjorin, contesté par joueurs, entraîneur, supporters et dirigeants de club, mais qui s’accroche à rester à la tête du football béninois. Un tour en prison et le voilà revenu avec ses frasques. Au nom de sa volonté de s’embourgeoiser, et de son égo, le football béninois tombe dans l’abîme. Le championnat professionnel a fait long feu, l’avenir des joueurs hypothéqués, le football béninois régresse chaque mois dans le classement Fifa. A cause des turpitudes d’Anjorin, personne n’ose œuvrer pour la réussite des choses.

Il y a pourtant un adage qui dit qu’il faut vite quitter les choses avant que les choses ne nous quittent. Cet échec est l’expression de ce désaveu national. Anjorin a-t-il bien compris le message ? Y a-t-il quelqu’un  pour lui chuchoter dans les oreilles ce que tout le peuple veut ? Y a-t-il un courageux pour lui dire : «Anjorin dégage. Notre football a besoin d’une nouvelle tête ». 

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