Brouille entre les membres de la Fbf : la Fifa et la Caf peuvent-elles encore sauver Anjorin?

Après la mésentente entre les délégués et Anjorin Moucharaf, mardi 4 juin dernier,  sur l’élection des membres de la Commission électorale ad hoc  et de la Commission ad hoc de recours, le président de la fédération a souhaité se référer à la Confédération Africaine de Football (Caf)

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et à la Fédération Internationale de Football Association (Fifa). Mais, ses ‘’amis’’ pourront-ils voler à son secours cette fois-ci? Tout le monde a vu sur les écrans des télévisions du Bénin, le pugilat manqué entre les membres de la Fédération béninoise de football (Fbf). Le mardi 4 juin 2013, au cours de l’assemblée générale de la Fédération, qui devait mettre en place la Commission électorale ad hoc et la Commission ad hoc de recours, les délégués et le président Anjorin Moucharaf ne se sont pas compris sur le principe de désignation.

Selon Valère Glèlé, invité sur ‘’Pur Foot’’ de l’Ortb, le «tout-puissant président» se sentant en minorité, a voulu que les membres des deux commissions soient désignés par le Comité exécutif. Ceci, parce que la veille il a proposé des noms, et à l’issue du vote du Comité exécutif de la Fbf, la liste est passé par cinq voix pour et quatre contre. Pourtant, à l’Assemblée générale, le code électoral a été voté avec des amendements. Et selon ce code, les membres des deux commissions doivent être élus par les délégués présents à l’assemblée générale.

Lire : Bénin # Algérie : Anjorin a-t-il bien compris le message de cet échec ?

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Instances internationales

Devant le refus des congressistes de céder à son diktat, Anjorin a rétorqué, aux dires de Valère Glèlè,  qu’il va se référer à la (Fifa) et à la (Caf). Et après, ils se reverront. Ainsi, une fois encore, le président veut faire appel à ses ‘’amis’’ qui ont souvent su le sauver pendant les moments où son marocain vacillait à tout rompre. Aujourd’hui, il a de réelles raisons de craindre pour son poste, à quelques mois des élections (24 Août prochain). Car, Valère Glèlè, Augustin Ahouanvoébla, et un groupe (majoritaire), n’entendent plus le laisser manœuvrer à sa guise. «Aidez-nous à chasser Anjorin» ; ce cri de cœur de Glèlè sur ‘’Pur Foot’’, mardi dernier, est évocateur de la détermination de certains à pousser le président à la porte. Il semble que les gens se sont réveillés et qu’ils comptent régler le compte du «tout-puissant président».

Contexte

Dans le cas présent, pourront-ils venir à la rescousse de l’homme qui se plait à dire «que le football lui a tout donné»? Le contexte actuel est différent de ce qui s’est passé il y a un peu plus de deux ans, et qui a  conduit la famille du football béninois jusque devant le Tribunal arbitral du sport (Tas). Ce qui se passe actuellement à la fédération est une affaire interne, un problème entre les membres d’une fédération. Et on se souvient qu’au temps fort de la crise, on a servi à tout le monde que l’Etat béninois ne peut intervenir dans les affaires de la fédération, de même que la Fifa et la Caf. Et c’est le cas aujourd’hui. Ce sont les membres de la Fbf qui sont en désaccord. De plus, selon les textes de la Fbf, qu’on dit conformes au standard de ces instances, l’assemblée générale est souveraine. Alors, on ne devrait pas venir nous dire que la Fifa et la Caf ont fait parvenir des courriers qui donnent le droit à Anjorin de nommer les membres de la Commission électorale ad hoc et ceux de la Commission ad hoc de recours, en charge de l’élection d’août prochain.

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