Les Ecureuils du Bénin ont présenté, dimanche dernier au Stade du 26 mars de Bamako, un meilleur visage face aux Aigles du Mali, par rapport à celui qu’ils ont montré face aux Fennecs de l’Algérie le 09 juin.
Le vrai artisan de cette avancée est l’ex-capitaine des Ecureuils du Bénin, Oumar Tchomogo. Ce dernier a tout simplement repositionné les joueurs sur le terrain.
Au niveau du poste de gardien de but, il a préféré le jeune gardien des Ecureuils juniors, Saturnin Allagbè, à Guillaume Bèmènou. En défense, son choix s’est porté sur Jordan Adéoti, Salomon Junior, Fousséni Lazadi et Imorou Emmanuel, contrairement à Manuel Amoros qui avait misé sur Anicet Adjamonsi, Jordan Adéoti, Foosséni Lazadi et Nana, face aux Algériens. En milieu de terrain, l’ex-capitaine du Onze national a fait confiance à Séïdath Tchomogo, Djiman Koukou, Stéphane Sessegnon et Jodel Dossou, par rapport au technicien français qui avait aligné Djiman Koukou, Stéphane Sessegnon, Angan Pascal et Romuald Bocco. Et en attaque, Razack Omotoyossi et Rudy Gestede ont été titularisés sous l’ère Tchomogo, alors que sous l’ère Amoros Rudy Gestede était seul, laissant tourner Sessègnon.
Au vu de tout ce qu’on a constaté, on peut affirmer que Manuel Amoros ne connait pas l’effectif dont il a la charge, contrairement à Oumar Tchomogo qui a du flair et maîtrise bien son sujet. Alors, c’est aux responsables en charge de la gestion des équipes nationales de tirer eux-mêmes les conclusions qui s’imposent.