Mathias Combou à propos de l’organisation de la Can de maracaña : «Le Bénin va relever le défi de l’organisation de la Can 2013»

 

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Le Bénin s’apprête à organiser la 2ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de maracaña (du 12 au 20 août prochain). Dans un entretien, le Secrétaire général de la fédération (Fébéma) Mathias Combou, fait le point des préparatifs, revient sur le nombre de pays participants et sur comment le Bénin a été choisi pour organiser cette 2è édition.

Nous sommes à quelques jours de la Can 2013 de maracaña que notre pays, le Bénin, abrite. Où en êtes-vous avec les préparatifs?
Le Bénin abrite du 12 au 20 aout prochain, la 2ème édition de la Can de maracaña, après celle organisée par la Côte-d’Ivoire l’an dernier. C’était du 23 au 30 mai 2012 à Yamoussoukro. C’est lors de cette compétition que tous les pays du Conseil de l’Entente ont choisi unanimement le Bénin, et Cotonou, pour abriter la compétition. Très rapidement, les Béninois, une fois à Cotonou ont pris des contacts pour aller à l’essentiel. C’est ainsi que le 15 décembre 2012, la fédération a été installée avec un Comité exécutif qui a commencé ses activités. Le Cocan 2013 (Comité d’organisation de la Can) est déjà mis en place, et les commissions sont à pied d’œuvre. Actuellement, avec le concours des cadres du ministère des Sports, et le ministre en personne, une communication est en préparation pour l’autorisation et l’aide de l’Etat pour l’organisation de cette compétition.

Quelles sont les pays qui vont prendre part à cette 2è édition?
Pour cette compétition, hormis le Bénin, il y a aura la Côte-d’Ivoire, le Burkina Faso, le Togo, le Niger, le Sénégal et le Mali. Chaque pays a confirmé sa participation et viendra à la Can 2013 avec deux catégories, notamment les seniors (35 à 44 ans) et les vétérans (45 ans et plus). Les sponsors ne se bousculent pas encore mais attendent de voir, parce que les gens aiment attendre la dernière minute pour se positionner. Une chose est claire, avec le soutien total du ministre des Sports, je pense que le Bénin va relever le défi de cette organisation et faire mieux que la Côte-d’Ivoire.

Qu’est-ce que le Bénin gagne en organisant cette compétition?
C’est un événement d’envergure continentale avec sept pays participants et deux catégories par pays. Pendant au moins une semaine, il y aura au moins un millier d’étrangers qui vont séjourner dans notre pays. Nous allons les héberger dans les hôtels béninois, ils vont se restaurer sur place ici. C’est le pays qui sera «vendu» pendant toute cette période. Les délégations vont visiter le pays. Voilà les enjeux économiques de cette compétition. Aujourd’hui, le maracaña est déjà très ancré en Côte-d’Ivoire. L’organisation de cette compétition va donner une nouvelle dimension à la pratique du maracaña au Bénin. Elle va créer davantage de brassage culturel entre les Africains.

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Quel est le plan de préparation des équipes béninoises engagées dans la compétition?
Actuellement la fédération organise son championnat. Les entraineurs des deux catégories sont déjà nommés. Ils procèdent déjà à la détection des internationaux qui vont porter les couleurs nationales pendant la compétition. Dans une semaine, il y aura un premier stage au cours duquel les techniciens vont commencer par épurer leurs listes. Après, nous allons jouer la phase nationale, à la fin de ce mois, où les entraineurs vont prendre les derniers joueurs avec la participation des clubs de l’intérieur du pays. Après, il y aura des matches amicaux avec deux sélections qui participent à la compétition. Le Bénin n’a pas trop bien brillé lors de la 1ère édition, donc on doit tout faire pour ne pas nous faire conter l’organisation chez nous. Nous avons demandé aux entraineurs d’aller le plus loin dans la compétition.

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