Le football béninois n’est pas encore sorti de l’auberge

Que réserve le lendemain du 24 août prochain aux Béninois ? C’est la question qui est sur toutes les lèvres. Le Jeu de ping pong que se livre la Commission électorale et le Comité de recours, ne rassure pas. Le football béninois n’est vraiment pas sorti de l’auberge, au vu de toutes les manœuvres auxquelles s’adonnent ses acteurs.

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Le 24 août prochain, le Comité exécutif de la Fédération Béninoise de Football (Fbf) sera renouvelé, au cours d’une assemblée générale élective. Mais, depuis quelque temps, on constate que la Commission électorale et le Comité de recours se livrent à un jeu de ping pong, quant à l’interprétation des textes de la loi électorale. De plus, c’est une guerre à distance que les deux forces en présence sont en train de mener. Cela ne doit étonner personne, puisque la Commission électorale est contrôlée par le camp de Augustin Ahouanvoébla, et le Comité de recours par celui de Bruno Didavi. Les décisions que ces deux structures sont  sujettes à polémique, de part et d’autre. Avec tout ce que l’on constate actuellement,  on se demande si, au lendemain du 24 août, le football béninois sera prêt à sortir de la situation dans laquelle ses acteurs l’ont mis ? On pourrait répondre par l’affirmative, en ce sens qu’au soir des élections, on remarquera qu’il y aura trois camps. Le premier camp sera celui de Victorien Attolou, sanctionné tout récemment lors d’une Assemblée générale extraordinaire à Porto-Novo. Le deuxième camp  sera constitué du vaincu de l’Ag élective du 24 août, et le troisième sera composé du vainqueur des assises de samedi prochain. Tous ces trois camps vont batailler très dur pour freiner ou plonger le cuir rond dans l’abîme. On se souvient de la crise qui a secoué, pendant plus de deux ans, le football béninois.  Cette crise a eu des répercutions incalculables sur la discipline tant admirée par les Béninois. Alors, la bataille entre la Commission électorale et le Comité de recours n’augure aucune tranquillité à la famille sportive, car la neutralité qu’on a exigée de la part de leurs membres, est jetée par la fenêtre.

Une lutte pour sauvegarder les intérêts

La finalité actuelle de la guerre de tranchée entre la Commission électorale et le Comité de recours, est la sauvegarde de leurs intérêts respectifs, selon le camp de chacun. On peut affirmer, sans risque de se tromper, que les membres de ces deux camps sont en mission pour les personnes qui les ont mandatés. Qu’on ne se leurre pas, ce n’est que de la façade qu’on est en train de nous présenter. Tous les acteurs seront comptables de l’état de déliquescence dans lequel le football est plongé aujourd’hui. Augustin Ahouanvoébla ou Bruno Didavi, c’est, comme le dirait l’autre «même pipe même tabac». Aucun changement ne sera possible si l’un des deux gagne le fauteuil de la présidence de la Fbf. Ce à quoi on assiste, depuis quelques jours, de leur part, n’est que paroles mielleuses.

Assumer le passé

Si aujourd’hui, le développement du football béninois a un horizon sombre, c’est la faute de tout ceux qui ont géré depuis plus de sept (07) ans avec le président Anjorin Moucharafou.  Qu’est-ce que les leaders des listes «Renouveau du football» et «Renouveau» veulent-ils apporter concrètement au football béninois ? Lorsqu’ils étaient dans le Comité exécutif de Anjorin, qu’ont-ils fait pour développer la discipline ? Si on reproche tant de chose au président Anjorin, ils en sont pour quelque chose. Que personne ne vienne se présenter comme un saint.  Alors, la bataille ne fait que commencer.

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