Cotonou abrite depuis hier, le 6ème congrès de la Société Africaine de Pneumologie de Langue Française (Saplf) et le premier de la Société Béninoise de Pneumologie (Sobép), qui ont mobilisé plusieurs participants venus de différents pays francophones d’Afrique et d’Europe, sur le thème : «Poumons et environnement tropical».
D’éminents professeurs et de spécialistes en pneumologie, ils sont environ 300 pneumologues réunis à Cotonou, dans la Salle Bleue du Palais des Congrès, depuis hier. Venus de plusieurs pays d’Afrique francophone, de la France, du Canada et du Portugal, ils sont en terre béninoise dans le cadre du 6ème congrès de la Société Africaine de Pneumologie de Langue Française (Saplf), qui se tient conjointement avec le premier congrès de la Société Béninoise de Pneumologie (Sobép).
L’environnement humain est de plus en plus menacé par les sources de pollution atmosphérique, qui se multiplient dans les villes africaines. Et c’est à dessein que les présents congrès se focalisent sur le thème : «Poumons et environnement tropical». Un thème d’actualité, dont l’importance ne souffre d’aucun doute, et qui doit faire l’unanimité de tous les spécialistes, selon le Coordonnateur du Programme National de Lutte contre la Tuberculose, et président du Comité d’organisation. Il a également rappelé, dans ses propos liminaires, que cette rencontre qui porte sur trois jours, est aussi une occasion de partage d’expérience pour les pneumologues et des spécialistes de domaines connexes, des pays membres. La Société Africaine de Pneumologie de Langue Française (Saplf), selon le Professeur Koffi Ngoran, son président en exercice, est créée depuis 2000, et contribue énormément à la recherche de solution pour l’amélioration de la santé respiratoire en Afrique.
Toutefois, des défis restent encore à relever. Et pour cela, il compte non seulement sur ses pairs-fondateurs encore vivants, comme le Professeur Martin Gninafon, président de la Sobép, et le Professeur Tidjani Osséni du Togo, mais aussi sur ses jeunes membres actifs. Le ministère béninois de la Santé ne manquera pas d’apporter sa contribution. Le ministre de la Santé, Dorothée Akoko Kindé Gazard empêchée, l’a fait savoir par son Directeur Adjoint de Cabinet, Dr. Aboubakar Moufalilou, venu la représenter. Il a fait savoir que les affections respiratoires sont récurrentes, et constituent la 2ème cause de consultation, après le paludisme. Il a alors souhaité un bon séjour aux congressistes, avant de finir par leur notifier que la ministre nourrit l’espoir de voir ce 6ème congrès de la Saplf, finir sous d’heureux auspices.