Tournoi de l’Ufoa : un bilan peu satisfaisant pour les Ecureuils locaux

Les Ecureuils locaux du Bénin étaient vraiment attendus à Kumasi, au Ghana, pour le Tournoi de football de l’Ufoa, après leur brillante performance tout récemment au Tournoi de l’Uemoa en Côte-d’Ivoire. D epuis le 20 novembre dernier, se déroule la 7ème édition du Tournoi de football de l’Union des Fédérations Ouest-Africaines (Ufoa).

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Et le Bénin prend part à ce Tournoi sous-régional. Ainsi, en trois sorties, les Béninois ont marqué cinq (05) buts et encaissé quatre (04) buts. Comme on le constate, le bilan de la participation des Ecureuils locaux, est peu reluisant. Certains facteurs expliquent la contre-performance de la sélection locale. Il y a d’abord la préparation de l’équipe béninoise. Avant la compétition de l’Ufoa, les entraîneurs, Eustache d’Almeida et Moussa Latoundji, ont travaillé avec les Ecureuils locaux pendant au moins deux semaines. La préparation de ces Ecureuils locaux n’est pas ce que cela devrait être. Il ne suffit pas de rassembler les joueurs, au Stade de l’Amitié de Kouhounou, avec deux séances d’ entraînement par jour, pour dire qu’on va remporter un tournoi. Ces joueurs locaux, excepté ceux évoluant dans les championnats africains, ne sont pas en championnat. Ils n’ont pas de compétition dans les jambes, malgré le fait que la plupart de ces joueurs locaux sortaient fraîchement de la 3ème édition du Tournoi de football de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (Uemoa). Le match amical disputé le 18 novembre dernier, au Stade de Sousse en Tunisie, contre la Libye, n’a eu aucun effet sur la prestation des Ecureuils. Ensuite, la grève des joueurs, à la veille d’une importante rencontre contre le Ghana, pour non-paiement de leurs primes, montre au grand jour que les changements annoncés par l’actuelle équipe dirigeante de la Fédération Béninoise de Football (Fbf) ne sont pas encore mis en application. Même si ces membres de la Fédération viennent avancer des arguments pour expliquer cet état de choses, comme le dit l’adage, pour qu’il y a une mission, il faut des moyens. L’équipe fFédérale présidée par l’honorable Augustin Ahouanvoébla devrait le savoir. Si elle n’arrive pas à changer rapidement de cap, l’équipe du président Augustin Ahouanvoébla donnera raison au camp Bruno Didavi. Ce camp serait en train de rire sous cap, avec le désenchantement qu’on a commencé à observer au sein des férus du cuir rond. La famille sportive a tant souffert de crise, pour qu’on y en rajoute. Enfin, il faut qu’on évite de construire le football béninois par le haut, et non par la base. C’est cela qui se passe aujourd’hui. Avec ce genre de chose, on ne construira jamais une équipe qui va durer dans le temps. On n’obtiendra que des résultats minables. Il faut signaler que le Bénin a évolué dans le groupe A, en compagnie du Ghana (pays organisateur), du Burkina Faso et de la Sierra-Leone.

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