Porto-Novo : 14 trafiquants de chanvre indien arrêtés, 3 motos saisies

14 trafiquants et vendeurs de chanvre indien, dont six de nationalité nigériane, trois motos saisies, avec d’autres objets retrouvés, notamment des boulettes de drogue, des colis de chanvre indien, des emballages vides et des excitants et autres. Telle est la moisson des éléments de la Brigade Anti Criminalité (Bac) Antenne de Porto-Novo, dans la nuit du jeudi au vendredi dernier, dans la ville de Porto-Novo et environs.

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En effet, selon les explications du Commandant Bac Antenne de Porto-Novo, Pierre Ogougbé, c’est dans la nuit du jeudi au vendredi dernier que, lors d’une patrouille nocturne, ses éléments ont intercepté deux individus, du nom de Soulé Latifou et Fassinou Mathieu, en état d’ivresse sur la voie. A la suite de plusieurs interrogations, ces deux individus ont été conduits à leur base pour la suite des investigations. C’est au cours de l’interrogatoire qu’il a été constaté que ces deux individus étaient des spécialistes de consommation de chanvre indien. Ce qui aura permis, selon les propos du Commandant Bac, d’intercepter d’autres individus, autrement dit des couples vendeurs de chanvre indien.

Ainsi, au cours d’une première intervention, les éléments de la Brigade Anti Criminalité ont intercepté à Dossouvié, dans Adjarra, un premier couple vendeur de chanvre indien du nom de Adanklounon Dagbégnon et Sahou Josephine. Un autre couple vendeur de chanvre indien a été arrêté le vendredi, dans le quartier Djègan-Daho, à Porto-Novo, du nom de Dèhoumon Norbert et Sodji Georgette. Outre ces interpellations, des perquisitions ont été faites à leur domicile, ce qui a permis de retrouver d’autres objets suspects. Mais le paradoxe est que l’un des vendeurs de chanvre indien, le nommé Adanklounon Dagbégnon serait un  Hounnongan vodounon, qui cache la drogue derrière son fétiche. Profitant de l’occasion, le Commandant Bac Pierre Ogougbé lance un appel à l’endroit des populations de la ville de Porto-Novo et environs, afin qu’elles collaborent davantage avec la Police  et les Forces de Sécurité. Selon lui, c’est de cette seule manière qu’ils pourront traquer efficacement les bandits de grands chemins qui donnent l’insomnie aux paisibles populations.

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