Les populations ne sont pas toujours prêtes à accepter le don d’organe. Selon le dernier rapport médical et scientifique du prélèvement et de la greffe publié au mois de juillet par l’Agence de la biomédecine, «une famille sur trois refuse encore le prélèvement sur un proche décédé » alors que le besoin ne cesse de grimper.
Selon le rapport, en France, 33 % des parents se sont opposés au prélèvement d’organes sur leurs proches en état de mort encéphalique. A l’opposé, il a été noté une hausse de prélèvement d’organes de 4 % chez des donneurs vivants en 2013. Parmi les donneurs prélevés, ceux âgés de 60 ans et plus représentent 47,3% des donneurs. Les donneurs recensés sont pour la plupart décédés d’Avc (57,9%).
Dans la zone Europe, les pays sont obligés de s’échanger des organes pour répondre à des urgences. « En 2013, le nombre d’organes échangés entre la France et ses voisins européens a augmenté de 48%. Le nombre d’exports de greffons est plus important (44 greffons dont 8 reins pédiatriques, 19 foies, 10 cœurs, 7 poumons) que le nombre d’imports de greffons (4 dont : 2 cœurs, 1 intestin, 1 foie). Ces échanges se font essentiellement avec « Swiss Transplant » mais aussi le Royaume-Uni, Eurotransplant et l’ONT » a indiqué le rapport de l’Agence de la biomédecine.
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