Le sélectionneur national du Bénin, Oumar Tchomogo a connu sa première défaite, le mardi 13 octobre dernier à Brazzaville, face aux Diables rouges du Congo. Le match Congo#Bénin, qui rentre dans le cadre des préparatifs de la rencontre contre les Etalons du Burkina Faso et comptant pour le 2ème tour des éliminatoires de la Coupe du monde Russie 2018, lui a permis de déceler certaines faiblesses de son équipe.
Adulé par une partie des supporters grâce aux résultats qu’il a obtenus depuis qu’il est à la tête des Ecureuils du Bénin, le sélectionneur national Oumar Tchomogo vient de concéder sa première défaite face aux Diables Rouges du Congo par le score de 2 buts à 1 lors du match amical joué le 13 octobre dernier à Brazzaville. Cette défaite du Onze National a permis à l’entraîneur national de se rendre compte qu’il a du travail au niveau du bastion défensif. Au cours des deux (02) dernières rencontres disputées par l’équipe nationale respectivement contre les Aigles du Mali et les Diables rouges, l’ouverture de la marque par l’équipe adverse est attribuée à des erreurs défensives. C’est le cas de Khaled Adénon face au Mali lors de la 2ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Gabon 2017 et Salomon Junior mardi dernier face au Congo. Alors, si Oumar Tchomogo continue à changer les joueurs, surtout au niveau de l’axe central, et à ne pas mettre fin à une défense expérimentale, les Ecureuils seront toujours victimes de ces bourdes. Hormis la défense, il y a un problème sur le côté du latéral droit. Jusqu’à nouvel ordre, Tchomogo est encore à la recherche d’un joueur de métier à ce poste. Il a testé plusieurs joueurs mais n’a pas encore trouvé l’oiseau rare. Outre, la défense et le latéral droit, le sélectionneur national a encore de souci à se faire dans le secteur offensif. Les maladresses des attaquants béninois devant le but constituent une autre plaie de la sélection nationale béninoise. Les Béninois se retrouvent souvent près des buts adverses mais ils gâchent la plupart du temps les occasions de but; Or, aujourd’hui, le patron de l’encadrement technique du Bénin a un riche effectif notamment des attaquants de métier tels que Rudy Gestede, Steeve Mounié, Jacques Bessan, Mohamed Aoudou, Mickael Poté et Frédéric Gounongbé. C’est un effectif qui n’a rien à envier aux effectifs précédents. Cela doit donc le pousser à trouver les causes réelles de ces maladresses des attaquants dans la mesure où ils sont très efficaces dans leur club respectif. Si les Béninois aspirent franchir le 2ème tour des éliminatoires de la Coupe du monde Russie 2018 face aux Etalons du Burkina Faso, Oumar Tchomogo doit trouver dans les plus brefs délais la potion magique pour briser le fatalisme des rencontres à scores nuls et de défaite pour renouer avec la victoire.
Le cas Stéphane Sessègnon
Le capitaine des Ecureuils du Bénin, Stéphane Sessègnon est aujourd’hui dans une forme éblouissante en équipe nationale bien qu’il ait des difficultés à s’imposer dans son club de West Bromwich. Mais le problème qui se pose actuellement est que Sessègnon, en tant que détonateur des actions de but en équipe nationale, prend de l’âge. Le sélectionneur national Oumar Tchomogo doit chercher un joueur de son calibre. Dans un futur proche, cela sera un souci pour lui. En son absence, l’équipe béninoise éprouve d’énormes difficultés à s’exprimer sur le terrain.