Football béninois: Relancer le championnat national

Sos championnat national de football. Le Bénin revient de la 7è édition du tournoi de l’intégration de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Le bilan des Ecureuils locaux à l’issue de ce tournoi n’est pas reluisant (une défaite, deux matches nuls, zéro but marqué).

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Les différentes prestations de l’équipe du Bénin au cours des trois rencontres livrées dans ce tournoi rappellent à tout le monde que le mal qui est fait au football béninois est une sorte de mort lente infligée aux  jeunes footballeurs. Les joueurs béninois qui ont pris part à cette compétition sont restés des mois sans compétition pour la grande majorité. Cela n’a pas empêché l’équipe de présenter un bon jeu devant le Sénégal (futur vainqueur de la compétition) avec à la clé un match nul zéro but partout.

Le football sénégalais, après des années troubles est en plein essor avec un championnat régulier, donc des joueurs qui ont beaucoup de matches dans les jambes. L’équipe du Bénin a tenu en échec le Burkina-Faso lors de son dernier match du tournoi. Les Etalons du Faso étaient en quête d’une qualification pour la finale de la compétition. Mais, ils n’ont pas pu inscrire le moindre but dans cette rencontre. Pourtant eux aussi bénéficient d’un championnat national régulier et les joueurs gardent les habitudes des compétitions. C’est dire que le manque de compétition que les dirigeants et les acteurs du football béninois imposent aux joueurs a été pour beaucoup dans l’échec du Bénin à ce tournoi de l’Uemoa à Lomé au Togo du 26 novembre au 3 décembre 2016.

Ce sont les joueurs, devenus quémandeurs à tout vent, qui perdent énormément dans la situation actuelle. Et tout le monde est d’accord qu’il faut maintenant relancer les championnats afin de permettre aux joueurs de retrouver la joie de vivre. La relance des différents championnats permet à des milliers de jeunes de trouver de quoi survivre. Il est donc nécessaire, même urgent que les acteurs du football béninois s’entendent pour sauver l’essentiel. Il faut maintenant trancher et remettre les jeunes en compétition

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