Quelques jours après la publication par le Conseil des ministres d’un extrait du rapport du cabinet Mazars sur trois campagnes cotonnières, rien n’a bougé au niveau de ce dossier.
En dehors du tapage médiatique entretenu exprès, on a pas l’impression que le gouvernement est préoccupé par une poursuite réelle des mis en cause, jusqu’à les amener à rendre gorge.
Pour avoir proclamé dans son discours d’investiture « faire de la lutte contre la corruption un combat de tous les temps », Patrice Talon apparaissait aux yeux de maints béninois comme le « justicier » de la corruption. On attendait de lui le dépoussiérage des vieux dossiers de prévarication et la poursuite implacable des mis en cause. Icc-services, Machines agricoles, Maria Gléta, Cen Sad, Ppea 2… revenaient sur les lèvres comme un chorus. On était donc à mille lieues de penser que les choses allaient se passer autrement.
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Il n’y avait que les naïfs pour croire la volonté de Talon de lutter contre la corruption. Surtout au moment où il a gardé le contrôle du business familial qui continue d’avoir l’état beninois comme principal partenaire.