Odile Ahouanwanou : «… montrer qu’avec l’athlétisme on peut faire de belles choses »

La spécialiste béninoise d’heptathlon Odile Ahouanwanou, est de retour au bercail depuis peu après une saison bien remplie. Elle organise dans son Zou natal un cross-country, dénommé «Marathon» à l’endroit des jeunes. La championne de France et championne aux jeux islamiques de Bakou sur 100m haie, parle dans cet entretien du marathon qui va se tenir demain 28 octobre 2017 à Abomey et à Bohicon.

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Celle qui a fini 19e cette année aux championnats du monde d’athlétisme à Londres, pense toujours œuvrer pour le développement de l’athlétisme au Benin.

Quel est l’objet de votre séjour dans votre pays le Bénin?

Comme je le fais chaque année, je passe voir mes proches, mes parents, mais surtout organiser une course appelée « Marathon », à l’endroit des jeunes pour les aider à être plus sur l’athlétisme.

Où et comment va se dérouler cette compétition ?

Il faut rappeler que l’année dernière on l’avait fait a Savalou. Cette année on a changé un peu de lieu et ce sera entre Bohicon et Abomey. Le départ sera donné à Abomey et la course va prendre fin à Bohicon.

Est-ce parce que vous-vous sentez redevable au Bénin que vous organisez le marathon ?

Il n’y a pas de souci de redevabilité. Je sais que chaque année il aura un marathon. On va aussi essayer de changer de ville chaque année, histoire de récupérer les jeunes et leur montrer qu’avec l’athlétisme on peut faire de belles choses. On peut faire connaître le Bénin à travers l’athlétisme.

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Comment comptez-vous procéder pour faire éclore d’autres talents ?

Je n’ai pas une force pour dire que je vais faire sortir les talents. Justement, je vois les actions du gouvernement qui fait déjà un grand pas. Cette année, ils ont inséré les classes sportives. Et je pense que c’est la base. Les pays qui font sortir les athlètes au haut niveau, ça passe par là. Déjà au cours primaire, les écoliers pratiquent l’athlétisme et font du sport. Cette initiative peut permettre aux jeunes de bien se préparer pour faire du sport de haut niveau. Toutes les disciplines confondues, ce n’est pas uniquement l’athlétisme. Quelques soient les autres épreuves, on peut le faire pour récupérer les talents.

Est ce qu’Odile a sa touche à donner à ces classes sportives?

Déjà la base ce sont les entraîneurs pour ces jeunes. Il faut qu’ils se fassent souvent former. Et je pense que c’est ce que le ministère a mis en place. Ceux qui sont les encadreurs ne le sont pas comme cela. Ils ne sont pas choisis au hasard. C’est la Fédération qui a fait les choix. Donc, ce sont les gens qui ont fait déjà l’activité et qui sont formés. Ils peuvent permettre à ces jeunes d’acquérir des connaissances dans ce domaine. Je pense qu’il faut laisser les dirigeants faire ce qu’ils doivent faire. Il faut avoir un peu de confiance en ceux-là, en ces gens qui ont cru en l’initiative. Maintenant, il nous revient de les accompagner, et on peut le faire.

Un appel à lancer aux sponsors pour accompagner le marathon…

Je pense que ce marathon, ce n’est pas celui d’Odile. Je le fais pour que les jeunes soient intéressés au sport. Je vais donc demander aux bonnes volontés de venir nous accompagner, pourquoi pas avec de l’eau, des tee-shirts, des trucs qui peuvent nous aider pour le bon déroulent du marathon. Ce serait un truc génial.

Quelles sont vos ambitions?

J’ai repris déjà la saison progressivement et j’ai repris il y a deux semaines. Mes objectifs cette année sont les championnats d’Afrique d’athlétisme, les championnats de France puis les solidarités. Ce sont ces trois objectifs que je prépare déjà.

Qu’est-ce qu’on peut souhaiter à Odile?

Déjà, j’attends les prières pour avoir les moyens. On a aussi besoin de vous, de la population, de l’État pour nous permettre de montrer de quoi le Bénin est capable.

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