(Les prévenus estiment qu’il est trop proche du pouvoir – lire la lettre ci-dessous) Prévue pour s’ouvrir demain mardi 19 décembre 2017, l’audience en flagrant délit dans l’affaire de perception de commissions dites occultes à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), pourrait de ne pas se tenir.
Et pour cause, le juge Rodolphe Azo à qui ce dossier est affecté ne rassure ni les accusés, ni leurs avocats sur son impartialité. Ces derniers ont écrit au Président du Tribunal de première instance de Cotonou, pour le récuser après la lettre de leurs clients lui demandant de se déporter.
L’affaire Cnss dans laquelle le syndicaliste Laurent Mètongnon et consorts sont accusés d’avoir reçu des commissions occultes, ès qualité de président et membres du Conseil d’administration de ladite société, risque d’être un peu perturbé dans son déroulement. Selon nos sources, les six co-accusés que sont Jérémie Mora, Laurent Mètongnon, Moussa Kemoko Allassane, Célestin Ahonon, Saliou Aboudou Youssao et Edouard Adégokè, ont écrit au Président de la 1ère Chambre des flagrants délits du tribunal de première instance de Cotonou, le juge Rodolphe Azo, pour lui demander se déporter dans cette affaire, une sorte d’abdication volontaire pour le juge. Dans cette lettre en date du 27 novembre 2017 dont La Nouvelle Tribune a obtenu copie (lire ci-dessous), ils estiment ne pas être rassurés de l’impartialité de ce juge, qui selon les informations reçues, serait très proche du pouvoir. « Nous venons respectueusement vous prier de vous déporter dans cette affaire en raison des informations persistantes qui nous reviennent, notamment en ce qui concerne votre proximité avec le pouvoir en place et le Ministre de la justice, de la législation et des droits de l’homme ». Leur souci en posant cet acte est la recherche de l’équité dans ce procès, car selon eux leur détention relève d’une « décision beaucoup plus politique que juridique ».
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Il a longtemps qu’on a entendu Monsieur Adjaka, apparemment, il a commencé par manger et la bouche pleine ne parle pas
Qui vous a dit que le président de la chambre lui mèm est impartiale
Tu parles à travers en mélangeant tout, grand boulanger!
Avec ce régime , et en moins de deux ans , les scandales , déportations , récusations et autres clowneries sont légions , au point où le bâtonnier Robert dossou , qui a près de 40 ans au barreau en perd son latin ou » son droit »
Nous voulons toujours tout commenter même si nous n’avons rien de concret à coucher. Retenons que la récusation est une action visant à enlever à un magistrat le droit de juger un procès dont il est légalement saisi.
Alors le Code de procédure civile a t-il prévu un tel cas? La réponse est belle et bien OUI. Et pour récuser un magistrat et lui enlever le droit de juger un procès dont il est saisi par la loi, il faut que les griefs qui servent de base à la récusation soient bien établis.
Où se trouve le problème si les accusés ont jugé utile de saisir légalement le Président de la 1ère Chambre des flagrants délits du Tribunal de 1ère Instance de Cotonou pour demander la récusation d’un juge jugé douteux et très proche du pouvoir?
Les Klébés de Talon veulent toujours saisir toutes les occasions pour livrer leurs lacunes.
Tu parles de Klébé comme si tu n’en es pas un pour l’autre camp! Le juge est récusé, donc le procès sera reporté pour un ou deux mois encore. Ce sont les mis en cause qui en feront les frais.
Mon cher Folklore! les gens veulent toujours tirer le drap de leur coté. Si advienne que ce juge relaxe les prévenus alors tous vont applaudir qu’il est bon. c’est ca le beninois. Nous avons vu Angelo Houssou dans ce pays étant proche de YAYI a tout de meme dire le droit. Le droit c’est une science dont ayons confiance a nos juristes.
Pas faux, il faut le reconnaitre
Sous ce régime , notre justice est instrumentalisée , nos tribunaux un capharnaüm ou un cirque , où va ainsi le benin , notre benin ?
C’est cette même justice qui a relaxé Ajavon sous vous applaudissements
Embastillé Adovelandé sous Yayi sous vos applaudissements
Apprenez à respecter les institutions !
à quel prix ? Et puis que talon commence d’abord à respecter les décisions de la cour constitutionnelle