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Bénin : Tout ce qu’il faut savoir sur le report du dossier Mètongnon

L’audience des mis en cause dans l’affaire de placement hasardeux à la Banque internationale du Bénin (Bibe) qui défraye la chronique, est loin de connaître son épilogue. A l’audience d’hier mardi 19 décembre 2017, les accusés ont tous unanimement récusé le juge en charge du dossier. Au terme d’un débat houleux entre la défense et la partie civile, l’audience a été renvoyée au 30 janvier 2017.

Comme prévue, l’audience des mis en cause dans l’affaire Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), s’est ouverte hier mardi 19 décembre 2017. Mais contre toute attente, l’audience de flagrant délit selon les propos du procureur de la République Gilbert Ulrich Togbonon, au cours d’une conférence de presse pour présenter les dossiers dont sa juridiction a été saisie, a été renvoyée au 30 janvier 2018. En effet, à l’ouverture de l’audience, le juge Rodolphe Azo a procédé à l’appel des inculpés dans l’affaire de placement hasardeux d’argent de la Cnss à la Bibe. L’appel suivi de la présentation des chefs d’accusation devrait lancer l’audition de Laurent Mètongnon et ses co-accusés. Mais la surprise a été générale lorsque ces derniers ont unanimement récusé le juge. Respectivement, Moussa  Mora, Laurent Mètongnon, Célestin Ahonon, Saliou Youssao Aboudou, Edouard Adégoké et Allassane Kémoko Moussa, ont rappelé au juge qu’il devra se déporter du dossier conformément à la requête à lui adressée le 27 novembre 2017. Visiblement, aucun détenu ne s‘est prêté à l’interrogatoire du juge. « Voulez-vous répondre à nos questions ? », a lancé le juge Rodolphe Azo, très serein dans une salle d’audience de trois rangées dont celle de l’aile gauche a été réservée aux détenus, et celle du milieu, vide, a été interdite au public afin d’éviter tout contact avec les détenus. Par contre, la dernière rangée était remplie de monde : curieux, parents, amis… Les forces de sécurité faisaient un aller et retour à travers les allées de la salle. « Non » ont répondu, tour à tour, tous les accusés. Même le Chef d’Agence de la Bibe Jéricho à la barre, a affirmé ne pas reconnaitre les faits présentés par le juge Azo. L’audience a été suspendue pour une minute.

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2 réponses

  1. Avatar de Helian
    Helian

    Un dossier vide. Quelle histoire! On prive un innocent de sa liberté et ses enfants de l’amour et de la présence de leur père. C’est cela la rupture?

    1. Avatar de Sonagnon
      Sonagnon

      Ce n’est pas la rupture!!!
      C’est la politique de la ruse et de la rage. Il n’y a aucune rupture avec Patrice TALON.

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