Face aux idées européennes afin de lutter contre l’afflux de migrants illégaux, les pays d’Afrique du Nord ont répondu défavorablement, assurant ne pas vouloir la création de centres de migrants sur leur territoire.Le dernier meeting ayant eu lieu à Bruxelles entre les différents chefs d’État européens, aura permis d’envisager différentes portes de sortie face à la crise des migrants. Le principal point retenu ? La création de centres de regroupement des migrants, permettant ainsi de définir plus facilement qui remplit les conditions afin d’obtenir le droit d’asile d’un côté et les migrants économiques de l’autre. Cependant, un problème subsiste, à savoir le lieu d’installation de ces centres.
Les pays d’Afrique du Nord, frileux
Les États membres de l’UE ont répondu à une partie de cette question, assurant que les migrants secourus en mer seraient rapatriés dans des centres installés en Europe. Bien entendu, certains pays se sont d’ores et déjà positionnés contre le fait de recevoir ces personnes, notamment la France ou l’Italie. La possibilité de les rediriger vers des « plateformes de débarquement » en Afrique du Nord a également été évoquée. Problème, certains pays se montrent là encore, assez frileux. C’est notamment le cas du Maroc qui ne devrait pas répondre favorablement à cet appel. La Tunisie et l’Algérie seraient également contre l’installation de centres de débarquement sur leur territoire.
La Libye a également assuré via le vice-Premier ministre du gouvernement d’union nationale qu’elle refuserait, et ce, de manière catégorique, la création de camps d’installation de migrants. La question libyenne soulève toutefois quelques questions puisque l’épisode des marchés aux esclaves n’est toujours pas refermé. Les dérives sont donc encore bel et bien réelles.
Il va donc falloir s’armer de patience et surtout d’arguments afin de faire en sorte que ces pistes étudiées deviennent de véritables projets mis en place.
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