Conseil de sécurité de l’ONU : la violente diatribe de Trump contre l’Iran, la Chine et la Russie

Mercredi dernier, à l’occasion d’un discours tenu devant le Conseil de sécurité de l’ONU, le président américain Donald Trump s’est montré très offensif contre l’Iran, la Chine et la Russie.
Donald Trump continue sa guerre des mots contre l’Iran, la Chine et la Russie. En effet, à l’occasion d’un discours effectué devant le Conseil de sécurité de l’ONU, le président américain a tenu à se féliciter d’avoir quitté l’accord sur le nucléaire iranien. Selon lui, dès l’officialisation de ce traité, le régime de Téhéran s’est montré de plus en plus agressif. 

Résultat, la réponse de Washington sera pleine et Trump a confirmé que les sanctions du mois de novembre prochain seront suivies d’une nouvelle vague de mesures qualifiées de « très dures ». Une manière pour lui de rappeler qu’il ne lâchera rien sur ce sujet, souhaitant « contrer l’ensemble du comportement malveillant » de l’Iran.

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L’objectif de ce discours : isoler Téhéran

Son objectif affiché est d’ailleurs « d’isoler» Téhéran, dont il qualifie le régime politique de « dictature corrompue ». L’idée de par ce discours effectué à l’ONU était d’ailleurs de rallier certains gouvernements à sa cause afin de renégocier un traité encore plus sévère sur le nucléaire iranien.

Son envie ? Interdire à Téhéran toute possibilité d’avoir accès à l’arme atomique, mais également d’empêcher l’Iran de proliférer ses missiles balistiques, ce qui permettrait au Moyen-Orient de retrouver une certaine sérénité.

En effet, selon Trump, Téhéran a décidé d’adopter un ton offensif dans le but de déstabiliser la région.

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La Chine et la Russie, également pointées du doigt

La Chine et la Russie ont également subi les foudres du président américain. En cause ? Leur rapprochement avec la Corée du Nord.

En effet, le président américain souhaiterait que Moscou et Pékin respectent les décisions et les sanctions imposées par l’ONU jusqu’au jour où la dénucléarisation totale du régime communiste sera officialisée.

« Pour faire en sorte que ces progrès se poursuivent, nous devons mettre en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU jusqu’à ce que la dénucléarisation intervienne » a-t-il ainsi déclaré, espérant s’être fait entendre. Le dossier syrien, complexe, a également été abordé au cours de cette rencontre.

Selon Donald Trump, la Russie et l’Iran seraient d’ailleurs les véritables responsables de ce qu’il n’a pas hésité à comparer à  « une boucherie « , qui dure depuis maintenant sept ans.

Enfin, la Chine a été pointée du doigt, accusée de vouloir interférer dans les élections de mi-mandat ayant lieu aux États-Unis au mois de novembre prochain. Selon Donald Trump, Pékin œuvrerait en douce afin d’aider les démocrates à remporter la partie, dans le but d’isoler le président Trump et de l’empêcher de passer certaines mesures, jugées trop contraignantes.

Le spectre d’une guerre commerciale totale planant au-dessus des deux États, le chef américain accuse, « je suis le premier président à défier la Chine sur les échanges ».

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