Au Liberia, le fils de l’ancienne présidente Sirleaf est aujourd’hui directement visé par l’enquête portant sur la disparition de plusieurs millions de dollars.Il y a quelques semaines, le Liberia apprenait avec stupeur qu’une livraison d’argent en direction de la Banque centrale n’avait pas eu lieu. Et pour cause, celle-ci aurait tout simplement disparu, de quoi poser de nombreuses questions, d’autant plus que le président Weah n’a été mis au courant de cette histoire que quelques mois après son déroulement.
Charles Sirleaf, directement visé par l’enquête
Aujourd’hui, l’enquête avance et les choses semblent enfin avancer. Au total, la justice a d’ailleurs lancé un mandat d’arrêt contre une trentaine de personnes, dont Charles Sirleaf, le fils de l’ancienne présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf ainsi que Milton Weeks, le directeur de cette même banque centrale. Ceux-ci sont soupçonnés d’avoir été au cœur de vol et d’avoir voulu quitter le pays alors même qu’ils sont actuellement au cœur d’une enquête.
Difficile cependant d’en savoir plus puisque les personnes concernées elles, n’ont fait aucune déclaration à ce sujet. Milton Weeks en revanche est sorti de sa réserve au sujet du vol en lui-même et a assuré que la disparition de ces millions de dollars n’avait en fait, jamais eu lieue. Ce dernier a toutefois assuré qu’il restait à disposition afin d’aider les forces de l’ordre à enquêter.
Le gouvernement donne plusieurs versions
Une déclaration qui corrobore celle de ministre libérien des finances, Samuel Tweath, qui a carrément appelé à ne pas écouter le ministre de l’information, Eugene Nagbe, assurant que personne ne recherchait cet argent. Une sortie qui prouve que le gouvernement n’est pas vraiment serein, plusieurs versions étant données aux civils. De quoi nourrir les questionnements de la population qui ne demande qu’une chose, voir l’argent réapparaître, d’autant plus qu’un second ministre est sorti de sa réserve. En effet, le ministre de la justice, Musah Dean, confirmé qu’une enquête était en cours mais que l’argent était arrivé à bon port.
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