,

France : le chroniqueur de Ruquier, Charles Consigny s’en prend à un ministre

Charles Consigny avait suscité la controverse samedi soir dans l’émission, On n’est pas couché de Laurent Ruquier diffusé sur la chaîne France2. Ses propos maladroits avaient créé une polémique.   Samedi soir, Laurent Ruquier recevait dans son émission, l’artiste Dj, Kiddy Smile. On se rappelle que Kiddy Smile avait fait parler de lui lors de la fête de la musique à l’Élysée. Lors de sa prestation, il était apparu avec un T-shirt sur lequel était écrit: « Fils d’immigrés, noir et pédé. Il marquait ainsi son désaccord avec la politique migratoire du président français. »

Sur le plateau, un des chroniqueurs de l’émission, Charles Consigny, qui échangeait avec l’artiste a  lancé: « Aujourd’hui, en réalité, c’est presque plus facile de réussir quand on est fils d’immigrés, noir et pédé que quand on est fils de Français de souche, blanc et hétérosexuel » 

Publicité

Le chroniqueur a aussi affirmé qu’il y a une réelle évolution au sein de la société actuelle. Il dira: « les choses ont beaucoup changé ces derniers temps, notamment dans les domaines de la mode, de la musique, de la télé, des médias »

les explications de Charles Consigny

Conscient de la polémique qu’il a suscité, le chroniqueur d’On n’est pas couché à tenu à clarifier les choses ce dimanche. Consigny a indiqué que les paroles qu’on lui attribue ne sont pas vrai. Le jeune homme dira qu’il a juste voulu utiliser le message qui était sur le T-shirt de Kiddy Smile, afin d’exprimer une idée. D’après lui il n’a pas été compris.

Après l’émission, il eût de nombreuses réactions, comme celles du secrétaire d’État chargé du numérique, Mounir Mahjoubi. Ce dernier avait notamment dénoncé les « effets dévastateurs » des propos de Charles Consigny. Le secrétaire d’État, avait ensuite sévèrement critiqué le chroniqueur sur son compte Twitter.

La réplique de Consigny ne s’est pas fait attendre. Il a signifié qu’en sa qualité de secrétaire d’État Mounir Mahjoubi devrait vérifier les informations qu’on relaie: « Je vous invite à constater que je n’ai pas tenu les propos que vous me prêtez. Je parlais du milieu des médias en reprenant le slogan arboré par un musicien sur son tee-shirt. » Visiblement très remonté, le chroniqueur ajouta: « je vous invite naturellement à tirer les conséquences de votre erreur en supprimant ce tweet qui relaie une fake news »

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité