Iran : Les USA en colère contre le projet de l’UE

L’Union européenne semble être à la recherche d’une riposte aux sanctions américaines imposées contre l’Iran. Problème ? Cela ne plaît pas du tout à Washington.Les États-Unis voient rouge. En effet, alors que Washington a décidé d’imposer des sanctions aux entreprises et autres sociétés souhaitant continuer à commercer avec l’Iran, l’Union européenne a décidé de riposter en cherchant un moyen de contourner ces sanctions américaines. Résultat, l’idée de la mise en place d’un système de « troc » a été étudiée. 

Une possibilité balayée d’un revers de la main par Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, qui a menacé les entités qui décideront de prendre part à ce projet, dans le but de contourner les sanctions américaines. Déçu et dérangé par ce projet, Pompeo a confirmé que les États-Unis prendront les mesures nécessaires si ce plan venait à être exécuté.

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La mise en place d’une « banque d’échange », à l’étude

L’idée était de mettre en place un système ressemblant à une « banque d’échange » via la création d’un SPV, un « véhicule spécial » – Special purpose vehicle. Dans les faits, cela aurait permis à l’UE d’importer du pétrole directement depuis l’Iran. L’argent dû pour ce pétrole serait alors versé dans le SPV. Une fois vendu par une société européenne en Iran, l’argent sera versé via le SPV. Une idée sur laquelle a ironisé Pompeo en assurant que pour l’heure, rien de tout ça n’existait encore et qu’aucune date d’échéance n’avait été, pour le moment, définie.

Une décision sous forme de camouflet pour les États-Unis qui, après avoir quitté l’accord sur le nucléaire iranien, espéraient sans doute emmener avec eux tous les autres partis. Problème ? Ils sont les seuls à avoir dit stop. Force est de constater d’ailleurs que nombreux sont les États et organisations qui, aujourd’hui, tentent de trouver un moyen de contourner ses sanctions. Le 4 novembre prochain, les USA tenteront d’ailleurs d’isoler encore un peu plus l’Iran puisqu’une nouvelle vague de sanctions devrait toucher la République islamique, sanctions censées toucher le brut iranien ainsi que ses opérations bancaires.

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