L’artiste rappeur auditionné comme suspect libre ce vendredi matin dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne pour avoir commis « Pendez les Blancs » un single très controversé, est convoqué au tribunal correctionnel de Paris le 9 janvier afin d’y être jugé pour la diffusion du clip vidéo de la chanson. » Provocation directe à commettre des atteintes à la vie « , tel est le chef d’accusation. Et le rappeur de préciser ; « Il y aura effectivement un procès au cours duquel j’espère être reçu comme je l’ai été aujourd’hui en termes d’écoute ». En effet, Mercredi, Le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour « provocation publique à la commission d’un crime ou d’un délit » après la diffusion du clip.
Il s’en est suivi une audition, où les enquêteurs se sont montrés « très volontaires dans la recherche du sens exact des paroles », a souligné l’un de ses avocats, Me David Aupelbaum.
« Je pense qu’un texte mérite d’être regardé en profondeur et pas simplement en surface », a expliqué Nick Conrad, estimant que le message véhiculé par « Pendez les Blancs » était « important« . « Je ne reviens pas sur ce que j’ai dit, je ne le regrette pas, je le pense vraiment mais ce n’est pas blessant, ce n’est pas violent », ajoute t-il, victime de son succès.
Selon l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, l’infraction reprochée au rappeur est punie d’une peine maximale de 5 ans de prison et de 45.000 euros d’amende.
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