Les États Unis, non convaincus par les circonstances de l’élection du nouvel homme fort du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, ont décidé de maintenir le statut quo et imposent un certains nombre de préalables avant la régularisation des relations.Le changement de régime au Zimbabwe n’a pas conduit à la levée immédiate des sanctions que lui imposent depuis plus d’une décennie les Etats-Unis. Bien au contraire, avec l’avènement des premières élections post-Mugabe, de nouvelles conditions sont nées. Dans un décret qu’il vient de signer, le chef de l’Etat américain a annoncé qu’il faudra que le gouvernement zimbabwéen remplisse certaines conditions, politiques pour la plupart, pour obtenir la levée des sanctions.
Une situation qui devrait surprendre le nouveau Président élu Emmerson Mnangangwa, qui avait basé l’essentiel de ses promesses sur l’amélioration des rapports avec les USA.
Seulement comment faire unanimité sur les résultats des élections, une des conditions imposée par Trump ; quant un recours devant la Cour constitutionnelle a été déposée par l’opposition. Encore plus difficile de respecter les « libertés et droits fondamentaux de la population » et de maintenir une « bonne gouvernance et le respect de l’opposition » quant dans les jours qui ont suivi le scrutin au Zimbabwe, six partisans de l’opposition sont morts dans des affrontements avec l’armée.
Les mois prochains s’annoncent difficiles pour Mnangagwa.
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