Marathon : soupçons de dopage institutionnalisé au Kenya

Les athlètes kényans sont les maîtres incontestés des courses de fond et de demi-fond. Dans des disciplines comme le marathon, le 10000 mètres, le 5000 mètres, le 3000 mètres, ils sont tout simplement imbattables. Cette domination des Kényans dans ses différentes disciplines[dropcap][/dropcap] a amené les autres athlètes internationaux à copier le modèle des athlètes kényans. Ainsi, depuis plusieurs années maintenant, des athlètes venant du monde entier débarquent au Kenya pour s’enquérir des méthodes d’entraînement des athlètes du pays, notamment les entraînements en altitude.

Cependant, le monde du sport kényan connaît quelques turpitudes ces temps-ci. La polémique sur l’existence d’un dopage « institutionnalisé » dans le sport kényan, a repris ces derniers jours, après que le jeune marathonien de 23 ans, Samuel Kalale ait écopé d’une suspension de 4 ans, pour un test positif à l’EPO, il y a quelques mois à Rotterdam.

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Les managers des athlètes kényans font l’objet de fortes suspicions. Un nom ressort avec insistance, il s’agit du belge Marc Corstjens, qui avec sa structure Golazo gère la carrière des plus talentueux athlètes d’Afrique de l’Est. Et il se trouve que Samuel Kalale est sous la coupe du belge. D’autres athlètes de renom de l’athlétisme kényan sont aussi soupçonnés d’avoir utilisé des produits dopants pour améliorer leurs performances.

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