USA : en réponse à #Metoo, des hommes lancent #Himtoo

Aux Etats-Unis, les hommes ont décidé de lancer le mouvement #HimToo en référence à #MeToo. Ce mouvement tend cependant à mettre en avant la peur des hommes de se retrouver accusé d’agression sexuelle.À l’ère ou tout ou presque est racontable sur les réseaux sociaux, certains mouvements ont pris de l’ampleur, #MeToo en tête. Bien entendu, ces mouvements n’ont pas convaincu tout le monde et certaines personnes, à commencer par le président américain Donald Trump, n’hésitent pas à les railler, là encore le mouvement #MeToo en tête.

L’affaire Kavanaugh déclenche le mouvement #HimToo

Pour preuve, le président américain a décidé de mettre en avant l’affaire Kavanaugh. En effet, selon le chef d’État il est de plus en plus compliqué d’être un homme aux États-Unis, la peur de se retrouver accusé de tentative d’agression sexuelle étant trop présente. Une vision partagée par la mère de Pieter Hansen, un jeune Américain qui, selon sa maman, ne se rend plus à aucun rendez-vous galant par peur d’être pointé du doigt. En référence à #MeToo, cette dernière a utilisé le hashtag #HimToo (lui aussi). Une publication twitter qui est vite devenue virale et qui a d’ailleurs été détournée à de multiples reprises par des internautes qui l’ont érigé en « memes ».

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Une réelle portée sociale ?

Surpris, le jeune homme a, pour sa part, décidé de réagir, assurant respecter les femmes et ne surtout pas soutenir le mouvement #HimToo qui a tendance à faire passer les hommes pour les « victimes ». Cependant, si le buzz a été tel, c’est bien à cause de Trump et son discours. Le 2 octobre dernier, ce dernier assurait par exemple qu’un homme pouvait devenir « coupable de quelque chose dont il n’est pas coupable », en référence à la perception différente qu’une femme et un homme peuvent avoir d’un geste ou d’une parole. Quelques jours plus tard, le président américain s’en était ensuite pris à Christine Blasey Ford, l’accusatrice assurant que Brett Kavanaugh avait tenté de la violer, se moquant des trous constatés dans son histoire.

L’idée a donc une portée réelle et certains hommes ont décidé de se défendre en faisant de ce message, une cause importante. Un sentiment de peur compris par Andrew Miltenberg, avocat ayant défendu des centaines d’hommes accusés d’abus sexuel. Selon lui, la parole des victimes a tendance à avoir plus de poids que celle de la défense, résultat, un homme développe la peur de se retrouver pointé du doigt et surtout, de ne pas être cru au moment de s’expliquer.

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