Un résident du Bas-Saint-Laurent a vécu l’enfer après avoir contracté une grippe qui a dégénéré. Retour sur les événements.Hugues Leblanc, un résident de Causapscal au Canada a frôlé la mort. Atteint d’une grippe qui paraissait banale, ce dernier est entré dans un coma pendant des semaines avant de perdre tous ses membres après avoir retrouvé tous ses sens. Diminué par une pneumonie et l’Influenza (grippe), M Leblanc a frôlé le pire à cause d’un staphylocoque Aureus, une bactérie que 30 % de personnes supportent aisément à en croire Santé Canada, mais qui, dans le cas présent, a contribué à la dégradation progressive de l’état de santé de M Leblanc.
Ce dernier qui ne se souvient plus des moments difficiles qu’il a traversé est revenu sur les premiers jours de cette maladie qui lui a pris ses quatre membres. Il confie : «Le lundi je travaillais, le mardi je suis resté couché parce que j’étais grippé et le mercredi je me suis retrouvé à Rimouski dans un coma artificiel pour être intubé». Hugo, son fils a assuré que la famille a eu une réaction prompte quand l’état de son père a commencé à se dégrader et confie que si la famille avait hésité avant de l’amener à l’hôpital, il l’aurait perdu.
Du coma à l’amputation des quatre membres
Quelques jours après son admission à l’hôpital celui-ci a été transféré d’urgence vers Québec à cause de son état de santé qui s’était fortement dégradé. Les médecins lui prédisait à cet instant des chances de survie très réduites au cours de ce transfert « dangereux« . Pendant que celui-ci était en coma, la famille Leblanc assistait à la décoloration du bout des doigts de M Hugues Leblanc. Au réveil de M Leblanc après près six semaines de coma, sa femme a dû lui annoncer une nouvelle difficile: l’amputation de tous ses membres. Son fils Hugo se rappelle que pendant que son père était dans le coma, les docteurs ont annoncé très vite que lla situation empirait. Alors qu’au départ les docteurs avaient affirmé qu’ils allaient coupé le bout des doigts de son père, ils ont très rapidement annoncé qu’ils iraient jusqu’à l’amputer au dessus du genou.
M Leblanc qui prend plutôt bien sa nouvelle vie a remercier sa famille qui a été là tout au long de cette épreuve. «Ils m’ont sauvé la vie, je ne peux qu’être reconnaissant et continuer à me battre», affirme M Leblanc avant d’ajouter « (…) C’était une belle vie avant, j’ai juste à m’organiser pour qu’elle soit aussi belle après ». Il confie qu’il aime mieux vivre comme ça, sans jambes et bras, qu’être mort.
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