Les États-Unis, selon une étude publiée en 2017 par un média américain sont tragiquement exceptionnels en ce qui concerne les massacres par arme à feu ; Et le plus dramatique serait que d’anciens héros de guerre en seraient dans la plupart des cas les auteurs.Les meurtres en masse sont définis par les experts comme étant ceux faisant quatre victimes ou plus, abstraction faite de ceux commis par des gangs ou impliquant la mort de plusieurs membres de la même famille. Selon l’organisation américaine à but non lucratif Gun Violence Archive, ce serait plus de 12 000 personnes qui auraient été, uniquement cette année aux USA, tuées par une arme à feu ; dont 307 dans une tuerie de masse.
Mais la question qui divise serait de savoir si ces meurtres de masses ont une corrélation directe avec une maladie mentale et notamment les troubles de stress post-traumatique(TSPT). Car ces tueries de masse sont aux USA, dans nombre de cas faits de vétérans de l’armée ou de militaires démobilisés.
Et le meurtre de Tousand Oaks, en Californie en est une illustration macabre. Le soldat Ian Long a ce mercredi, ouvert le feu dans un bar bondé tuant 12 personnes. M. Long, un ancien combattant du Corps des Marines qui avait servi en Afghanistan, était depuis un moment déjà en guerre contre ses propres démons.
Des officiers ont réagi à une perturbation à son domicile en avril et des spécialistes en santé mentale après son service militaire l’avaient suspecté souffrir d’un trouble de stress post-traumatique. Mais ils avaient décidé qu’il n’était pas dangereux pour lui-même ou pour autrui et ne l’avaient pas obligé à se faire soigner.
Et le fait est loin d’être isolé, Miami en 2017, Dallas en 2016, Baton Rouge, 2016. « Le stress post-traumatique contribue à la violence. Prétendre que c’est faux n’aide pas les troupes. La guerre, c’est l’enfer, et l’enfer laisse des traces » témoignait un ancien marine David Morris.
Laisser un commentaire