La demande de transplantation a, selon un magazine scientifique, considérablement augmenté au cours de la dernière décennie ; les offres quant à elles, se faisant de moins en moins pertinentes. D’où le développement de la Xénotransplantation.La Xénotransplantation ou xénogreffe est le transfert d’organes entre individus d’espèces différentes. Elle s’oppose de ce fait donc à l’Allogreffe, transfert entre individus de la même espèce, couramment pratiqué. Cependant, selon la presse scientifique, l’approvisionnement en organes de donneurs allogéniques serait bien en deçà du besoin clinique. Aussi, pour les patients atteints d’insuffisance cardiaque terminale, par exemple, pour lesquels la transplantation cardiaque est le seul remède ; la Xénotransplantation pourrait être une perspective d’avenir.
Des résultats encourageants chez le babouin, ce lointain cousin à l’homme
Pendant environ six mois, ont annoncé des chercheurs le 5 décembre dans Nature, des cœurs de porc pleinement opérationnels ont battu dans la poitrine de deux babouins Anubis. Les modifications génétiques apportées aux cœurs de porc ainsi qu’une nouvelle technique de greffe sont à mettre à l’actif de la survie la plus longue après une telle greffe.
Auparavant, la plus grande espérance de vie d’un babouin après une telle procédure était de 57 jours. Ces résultats encourageants permettraient aux scientifiques de pouvoir envisager avec enthousiasme de possibles développement dans la transplantation d’organes essentiels entre différentes espèces afin de remédier aux pénuries d’organes.
Résoudre les ‘rejets de greffes’
Cependant, le principal problème demeurerait le rejet de greffe. Car les animaux, même les primates plus proches, et les êtres humains disposant de patrimoines génétiques différents, il faudrait un traitement génétique particulier à affecter aux potentiels ‘’donneurs’’ pour un pourcentage de succès raisonnable.
En 1963, selon une revue médicale, le docteur Keith Reemtsma, Aux USA, aurait procédé à une douzaine de greffes de rein à partir d’un rein de chimpanzé. La survie la plus longue fut celle d’une jeune fille de 23 ans, qui survécut seulement 9 mois. Par ailleurs, quand bien même ce problème serait résolu, il faudrait encore éviter toutes éventuelles transmissions de virus.
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