Surtout au moment où les partis de l’opposition clament de se présenter autour d’un grand regroupement lors des législatives de 2019. Ce serait une grave imprudence pour l’opposition que de négliger la poursuite et l’aboutissement de ce processus de réconciliation.
Ce sont les cadres du parti des forces cauris pour un Bénin émergent qui l’avaient annoncé devant la presse, il y a de cela trois mois environ. Ils évoquaient des avancées considérables du processus de réconciliation de ces deux grands acteurs politiques. A l’ occasion, ces cadres des Fcbe parmi lesquels le secrétaire exécutif, l’ He Valentin Djènontin, rassuraient l’opinion de l’imminence d’une rencontre publique entre Yayi et Azannai qui sera la preuve que les deux anciens ennemis politiques ont enterrés la hache de guerre. Il a fallu le passage de l’ He Guy Mitokpè, par ailleurs secrétaire général du parti Restaurer l’espoir, au programme du journal, l’Evénement précis pour que l’opinion soit informée du blocage de ce processus de réconciliation. Lequel serait l’œuvre de certains acteurs de l’opposition.
Cette dénonciation du Sg du parti restaurer l’espoir mérite sans prendre parti, de constituer un matériau de compréhension de l’arrêt de ce processus. Il est clair et évident que du moment où l’annonce à été faite à ce jour, plus rien n’a filtré de la suite des négociations. Pourtant l’opposition apprend-on, entend aller aux élections législatives de 2019 autour d’un seul et grand regroupement. Une liste de formations politiques ayant clairement déclaré leur accord à été publié. C’est donc l’occasion idoine pour faire accélérer le processus de réconciliation entre Yayi et Azannai. Ce la devrait permettre au parti restaurer l espoir de rallier ce regroupement. Puisque le dépité Guy Mitokpè a évolué à l’ Assemblée nationale sans relâche aux côtés de ses collègues de la minorité parlementaire. Ce serait une suite logique que tous se retrouvent au sein d’un même regroupement politique dans le cadre de la conquête de la 7e législature.
Au surplus, nul ne devrait négliger ni sous-estimer l’influence et le poids politique de Candide Azannai. Ce sont des acquis que l’opposition doit avoir dans son camp et non de laisser dans la dispersion. La réconciliation entre ces deux acteurs est possible comme l’a été celle entre les deux anciens chefs d’Etat, Nicephore Soglo et Boni Yayi. Nul n’ignore que leurs rapports dans le passé étaient tendus, mais face à l’intérêt général, ces deux hommes d’Etat ont su surmonter leurs dissensions. Ils se côtoient désormais comme co-coordonnateurs de la coalition pour la défense de démocratie, Cdd. De même, le président Boni Yayi et Candide Azannai peuvent fumer le calumet de la paix si tant est qu’ils sont tous mus du désir de se mettre au service du peuple et de fédérer leurs stratégies pour aller à l’assaut de la huitième législature. Aux médiateurs donc de reprendre les démarches pour que cette réconciliation devienne concrète. surtout si l’ objectif de l’ opposition voire de toute l’opposition demeure de se mette ensemble pour l intérêt du peuple béninois.
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