Ancien tout-puissant patron du groupe Renault-Nissan, Carlos Ghosn est tombé en disgrâce il y a quelques semaines, suite à des enquêtes menées par le japon. Son inculpation par la justice japonaise a sonné comme un tremblement de terre dans le monde de l’automobile, tant Ghosn était une figure influente du milieu.Lors de son audience devant le tribunal le 8 janvier dernier, le magnat de l’automobile déclarait qu’il n’avait rien à voir avec les accusations dont il fait l’objet. Des demandes de liberté sous caution émise par ses avocats lui ont été refusées.
Le spectre de la SEC
La détention de Carlos Ghosn a donné une mauvaise image de l’entreprise qu’il dirigeait, à savoir le groupe automobile Nissan. Tout récemment, le constructeur nippon a été visé par une enquête de la SEC (Securities and Exchange Commission) qui est le gendarme financier des Etats-Unis.
Selon certaines sources, les causes de l’enquête de la SEC sont les mêmes que celles qui ont entraîné la chute de Carlos Ghosn. La rémunération des cadres de Nissan aux USA est notamment pointée du doigt par la SEC. L’affaire Carlos Ghosn n’a pas fini d’avoir des répercussions sur Nissan, dont Ghosn était l’éminence grise.
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