Le Venezuela traverse une crise politique majeure depuis que le 23 janvier dernier, Juan Guaido, précédemment président de l’assemblée Nationale, s’autoproclamait président par intérim du Venezuela avec le soutien de la communauté internationale ; en conflit direct avec Nicolas Maduro réélu après les élections controversées de mai 2018.
Depuis les USA et notamment Donal Trump qui fidèle à sa logique anti migratoire, avait apporté un soutien total au nouveau président autoproclamé. En effet selon Trump, seule la gestion dictatoriale et économiquement catastrophique de Maduro avait fait du Venezuela, l’un des principaux pourvoyeurs sud-américains de migrants en direction des USA.
Aussi dès l’annonce de Guaido, Le vice-président Mike Pence avait-il déclaré que Juan Guaido bénéficierait du « soutien indéfectible des États-Unis » et Donald Trump d’ajouter qu’il comptait « utiliser tout le poids du pouvoir économique et diplomatique des États-Unis pour faire pression pour le rétablissement de la démocratie vénézuélienne ».
Fait d’impérialisme selon Mélenchon
Jean-luc Mélenchon, leader politique français, avait dans une entrevue à média français dit tout son désaccord de l’ingérence américaine dans la crise vénézuélienne. Il accuserait les USA de faire fi du droit du peuple vénézuélien à s’autogérer, pour se jeter dans un opportunisme caractérisé à peine voilé à vouloir imposer une autre direction à la tête de l’Etat.
Selon le président de la ‘’France Insoumise’’, Juan Guaido, ayant des commanditaires non déclarés, aurait profité d’une manifestation de colère du peuple pour déstabiliser le pays et tenter de reverser un président élu. Un état de chose que Mélenchon comparerait volontiers au mouvement des gilets jaunes dans son pays « Je ne me suis pas proclamé président de la République après la dernière manifestation de gilets jaunes, c’est ce que vient de faire Juan Guaido ».
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