Le 20 décembre dernier, les autorités judiciaires centrafricaines avaient émis un mandat d’arrêt international à l’encontre du français Christophe Raineteau. Ce dernier est accusé par Bangui d’être un mercenaire qui fut en étroite collaboration avec des membres de la rébellion centrafricaine, notamment le général « Force » commandant de la Seleka.
Le général Force est notamment recherché par les autorités centrafricaines pour son rôle dans l’attaque contre l’Eglise de Fatima à Bangui le 1er mai 2018. Il faut dire que la Centrafrique a minutieusement œuvré pour retrouver les traces de Christophe Raineteau. C’est ainsi que Bangui a localisé Raineteau à Madagascar. Dans le mandat d’arrêt, la Centrafrique reproche à Christophe Raineteau d’avoir soutenu le général Force dans tout une série de forfaits dans la capitale Bangui et dans d’autres zones du pays.
Des preuves irréfutables
Fort de la coopération judiciaire qui lie Madagascar à la Centrafrique, Tana a mis aux arrêts le lundi 4 février, Christophe Raineteau. Ce samedi, une délégation de la justice centrafricaine devait se rendre sur l’île pour étudier le cas du français. Cependant, l’entourage de ce dernier a manœuvré pour que la justice malgache extrade Christophe Raineteau vers la France plutôt que vers la Centrafrique.
La justice centrafricaine a indiqué qu’elle dispose de preuves flagrantes qui montrent que Christophe Raineteau a fourni bien des services à la Seleka. C’est ainsi qu’il a été extradé vers Paris au grand dam de la Centrafrique.
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