Voilà plusieurs semaines maintenant, que le pouvoir de Nicolas Maduro vacille dangereusement. Le leader chaviste doit faire face à une contestation généralisée au sein de son pays. Dans l’opinion le ton monte et une partie de la population qui est derrière le président auto proclamé exige désormais le départ de Maduro. Ce dernier n’a pas flanché depuis le début de la crise et il tient mordicus à son pouvoir.
Cependant, l’homme fort de Caracas est de plus en plus isolé sur la scène internationale, il est acculé de partout et la majeure partie des chancelleries occidentales exigent son départ du pouvoir. L’armée vénézuélienne, qui soutient toujours Nicolas Maduro est celle qui maintient en vie le pouvoir du leader chaviste. Au plan international, les Etats-Unis pèsent de tout leur poids pour contraindre Maduro à quitter la présidence vénézuélienne.
Washington veut passer à la vitesse supérieure
Les USA avaient été l’un des premiers pays à reconnaître le président autoproclamé Juan Guaido. Washington avait alors pris une série de lourdes sanctions à l’encontre du pouvoir de Maduro, l’administration Trump voulait coûte que coûte faire plier le successeur d’Hugo Chavez. Devant la témérité du président vénézuélien, Donald Trump avait indiqué que d’autres options étaient à l’étude pour forcer Nicolas Maduro à rendre le tablier. Parmi ces options, l’intervention militaire est de plus en plus envisagée par les américains et l’administration Trump mène actuellement des tractations auprès de ses alliés pour légitimer une intervention militaire au Venezuela.
Les réticences des alliés
L’idée d’une intervention militaire au Venezuela n’a pas rencontré un fort succès au sein de la communauté internationale. Le lundi 25 février, les 14 pays membres du Groupe de Lima ont statué à Bogota, la capitale colombienne, sur la situation au Venezuela. Le groupe a lancé un appel à Nicolas Maduro pour qu’il se retire du pouvoir.
Cependant l’usage de la force pour contraindre Maduro à partir a été vivement rejetée par les pays membres. Le groupe de Lima s’aligne ainsi sur la position de l’Union Européenne qui a montré son opposition face à l’idée d’une intervention militaire au Venezuela. il y a quelques jours, Federica Mogherini, la chef de la diplomatie européenne avait livré ce qui suit: » Nous avons averti de manière claire que nous ne soutiendrons pas et que nous condamnerons fermement toute intervention militaire étrangère. »
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