Destituer Donald Trump : une démocrate veut un lancement de la procédure

© Backgrid USA / Bestimage

Le rapport Mueller ne cesse de faire parler. Si le président Trump s’est estimé hors de cause, les démocrates eux, ne lâchent rien. Ainsi, le rapport dans son entièreté a été demandé au procureur spécial, puisque dans la version rendue publique certains détails considérés comme « secrets » ont été effacés.

Mais ce n’est pas tout. En effet, la candidate démocrate à l’élection présidentielle de 2020 et actuellement sénatrice, Elizabeth Warren, a également appelé à ce qu’une procédure de destitution soit officiellement lancée à l’encontre du président Donald Trump. En effet, si les soupçons de collusion sont désormais derrière lui, Trump n’est pas encore sorti d’affaire en ce qui concerne les accusations d’entrave à la justice. C’est sur ce point que madame Warren souhaite donc appuyer. Un scénario qui apparaît toutefois peu probable.

Publicité

Une destitution peu probable

Si le clan bleu est majoritaire au sein de la chambre des Représentants, le Sénat lui, est toujours dominé par les républicains. Pour que cette mesure soit adoptée, il faudrait ainsi qu’elle passe la majorité des deux tiers à la chambre haute, chose qui ne devrait pas arriver. En outre, les principaux leaders démocrates, comme Nancy Pelosi, présidente de la chambre des Représentants, ne souhaitent pas forcément qu’une telle mesure aboutisse. Selon elle, cela diviserait toujours plus le pays. À ce titre, celle-ci, au même titre que d’autres, appelle à une victoire nette et sans bavure, via les urnes.

Elizabeth Warren persiste et signe

Très populaire au sein de la base Républicaine, Donald Trump ne devrait donc pas avoir à faire face à un « impeachment ». Toutefois, Elizabeth Warren persiste et signe. Selon elle, il est impossible de passer outre « les tentatives répétées » du président Trump, en vue d’entraver une enquête. La seule façon de régler cela serait donc d’entamer une procédure de destitution. Même son de cloche chez le procureur Mueller, qui rappelle qu’un président ne peut être jugé de la même manière qu’un prévenu normal. Ainsi, si preuves de collusion, il y avait eu, le Congrès aurait dû se charger lui-même d’entamer les poursuites, via une procédure d’impeachment.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité