Les élections législatives risquent se tenir le 28 avril sans l’opposition. C’est en tout cas, ce qui ressort des échanges entre le président de la République et les présidents d’institutions hier lundi au palais de la Marina. Après cette réunion, Candide Azannai a publié un post dans lequel il martèle, qu’« aucune instance républicaine ( au Bénin) ne s’appelle ni Conférence des Présidents des Institutions, ni réunion des Présidents des Institutions ».
Joseph Gnonlonfoun dans « un habit de farce »
La rencontre entre Talon et les présidents d’institutions n’est donc « ni constitutionnelle ni réglementaire et (…) n’engage pas la République » de son point de vue. Le président du parti Restaurer l’Espoir s’est également attaqué au médiateur de la République qui était hier dans la peau du porte-parole des présidents d’institutions. Selon Candide Azannai, « le titre de porte-parole dont s’est affublé Monsieur Gnonlonfoun est un habit de farce et le communiqué portant sa signature est une tristesse et une honte à l’Etat de droits, aux exigences de la Démocratie moderne, aux acquis de la Conférence nationale de février 1990 ».
Le président du parti Restaurer l’Espoir a par ailleurs dénoncé le « complot despotique » de ceux qu’il appelle les « sorciers de la dictature» contre la République. Une République qui crie d’ailleurs « au secours ! » selon lui.
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