Au lendemain de l’installation de la 8è mandature de l’assemblée nationale du Bénin, l’ancien député Sacca Fikara a indiqué, au micro des confrères de la radio Soleil Fm, que le combat continue et que l’opposition loin d’accepter une éventuelle main tendue, réfléchie à une autre forme de lutte.
L’ancien parlementaire qui accuse l’actuel locataire de la Marina d’être derrière les derniers événements concernant les leaders de l’opposition n’a pas manqué de souligner que l’opposition ne s’attendait pas à cela. Il confie cependant que l’opposition réfléchit à sa nouvelle stratégie. A présent «nous réfléchissons pour lui opposer une autre forme de combat digne de la violence qu’il a exercée sur notre peuple». L’ex-député à l’Assemblée nationale précise que ce n’est pas une menace.
Refus de la main tendue
L’ancien député semble opposer une fin de non-recevoir à une éventuelle main tendue du président Talon dans le cadre du prochain remaniement ministériel. «Quand il était candidat, il avait un programme. Mais, il n’a jamais respecté. Quand il a été élu, il n’a jamais respecté sa parole», confie Sacca Fikara. Il rappelle que quand la crise est intervenue, tout le monde est intervenu. La Cedeao, la Francophonie, l’Onu, toutes les grandes puissances ont envoyé des émissaires pour le voir. Mais le chef de l’Etat, Patrice Talon n’a pas tenu compte de ses avis à l’en croire. Alors, il se demande, comment une opposition sérieuse peut croire en la parole de cet homme? Pour lui au-delà de rétablissement de la démocratie, l’opposition doit demander à Talon d’arrêter cette chasse à l’homme. «On ne prive pas un peuple de liberté dans la quiétude», fait entendre Fikara. «L’histoire ne se joue pas en un, deux, trois, quatre jours. Ensemble nous devons résister à Talon. Nous devons refuser de nous soumettre à cet homme», conclut-il.
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