Montée de tension Téhéran : les USA ne « cherchent pas un conflit avec l’Iran »

PHOTO / REUTERS / JORGE SILVA

Escalade des tensions entre l’Iran et les États-Unis. En effet, après avoir mis la pression sur l’Occident, en déclarant vouloir remettre en question l’accord sur le nucléaire, Téhéran fait face à la réponse américaine. Vendredi dernier, le Pentagone a ainsi confirmé l’envoi au Moyen-Orient d’un navire de guerre.

Ce navire lui, transporte notamment plusieurs véhicules de type amphibie ainsi que toute une batterie de missiles Patriot. Cette annonce s’ajoute au déploiement déjà engagé dans la même région d’un porte-avions. Preuve, s’il en fallait une, que les tensions entre l’Iran et les États-Unis sont bel et bien réelles. D’ailleurs, le Pentagone a décidé de qualifier la menace d’une attaque iranienne sur ses forces en présence, de très sérieuse.

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L’USS Arlington, déployé au Moyen-Orient

Le navire envoyé n’est autre que l’USS Arlington. Ce navire de guerre apportera ainsi une aide logistique en transportant de nombreux véhicules, militaire de par les missiles dont il dispose, mais aussi une aide défensive, son système anti-aérien étant relativement développé. Un supplément aux forces déjà en place puisque le porte-avions USS Abraham Lincoln et les bombardiers spéciaux de l’USS Air Force sont déjà bien implantés dans la région du Moyen-Orient. 

Une menace iranienne, très sérieuse

Tenant à justifier cette prise de décision, le ministère de la Défense a assuré que des informations faisaient état d’une offensive imminente des forces iraniennes à l’encontre des militaires américains en place. Si, pour le moment, rien n’a été confirmé, le Pentagone a assuré continuer à surveiller les activités du régime iranien, et ce, de très près. Toutefois, cette stratégie n’est autre qu’une stratégie défensive, Washington ne cherchant pas le conflit avec Téhéran.

« Nous sommes en position et prêts à défendre les forces et intérêts américains dans la région », a confirmé le ministère de la Défense dans son communiqué de presse. Quelques heures auparavant, c’est le conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, qui évoquait la possibilité de répondre sans équivoque au régime iranien si ces derniers venaient à aller à attaquer les intérêts américains et ceux de ses alliés. Une escalade rendue possible après qu’une série de décisions et de sanctions ait poussé Téhéran à réagir. 

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