Face aux nombreuses sanctions américaines imposées à son encontre, l’Iran a décidé de ne pas se laisser faire. Récemment, Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des affaires étrangères, a d’ailleurs dénoncé une guerre économique lancée à l’initiative de Washington, à l’encontre du peuple iranien. Toutefois, ces insinuations ont entraîné de réelles menaces, Zarif assurant que celles et ceux qui « soutiennent cette guerre ou l’ont déclenchée » n’étaient, de fait, plus en sécurité.
Une mise en garde musclée de la part de Téhéran qui semble donc ici prouver son intention de ne pas se laisser faire. Mohammad Javad Zarif a ensuite estimé que les tensions croissantes au sein de la région avaient créé de nombreux dérèglements, une manière pour l’Iran de rejeter la faute sur Washington tout en critiquant ouvertement la guerre commerciale prônée par le président Trump.
Téhéran assure que les Etats-Unis ne sont plus en sécurité
Tout a toutefois débuté avant que Washington ne se décide d’imposer de nouvelles sanctions économiques à l’Iran. En effet, au mois de mai 2018, les États-Unis décident de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien censé empêcher Téhéran d’avoir accès à la bombe atomique et, surtout, en permettant à la communauté internationale de garder un œil sur le secteur du nucléaire, sur place. C’est à partir de là que la machine s’est accélérée, Washington rétablissant ensuite de très nombreuses sanctions économiques, important principalement le secteur pétrolier du régime.
La dernière en date remonte au mois de mai, lorsque Washington décide de ne plus renouveler les dérogations accordées à huit nations (Chine, Corée du Sud, Grèce, Inde, Italie, Japon, Taïwan et Turquie) afin de leur permettre de continuer à acheter du brut iranien, sans enfreindre les sanctions américaines. Face à cette situation compliquée, l’Iran a d’ailleurs décidé de se tourner vers l’Union européenne, qu’il invite à jouer un plus grand rôle, notamment au niveau de la médiation entre les différents partis.
L’Iran se tourne vers l’UE et l’Allemagne
Heiko Maas, ministre allemand des affaires étrangères a partagé ce constat, assurant que l’UE craignait l’arrivée de violence dans la région. L’Allemagne toujours, a d’ailleurs invité Téhéran à prouver sa bonne foi et de tout faire pour prouver qu’il respecterait ses accords. Au cours d’une rencontre organisée entre Zarif et Maas, un texte a d’ailleurs été paraphé, texte via lequel Téhéran s’engage à « drastiquement limiter son programme nucléaire » et ce, dans le but d’aller dans le sens américain et surtout, réussi à trouver un accord de sortie de crise.
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