Donald Trump : son favori pour la place de Theresa May le critique à son tour

La récente sortie du président américain au sujet de certaines élues démocrates, qu’il a tout simplement invité à « retourner de là, où elles venaient » continue de faire réagir. Si les principales concernées n’ont pas hésité à répondre sur les réseaux sociaux, la classe politique américaine s’est également soulevée contre le chef de l’État, Nancy Pelosi en tête.

Mais du côté du Royaume-Uni, cette provocation signée Trump a également eu des conséquences. Interrogés à l’occasion d’un débat organisé par le Sun, Boris Johnson et Jeremy Hunt, les deux derniers candidats en lice pour le poste de Premier ministre britannique, ont eu des mots très dures afin de rebondir sur la polémique, même s’ils n’ont pas voulu qualifier de racistes les messages envoyés.

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Johnson, favori de Trump, critique

Boris Johnson, favori dans les sondages et grand ami du président Trump a ainsi estimé qu’il était impensable pour un chef de l’État, d’utiliser ce genre de langage. S’il considère les relations entre Londres et Washington des plus importantes, ce dernier a ajouté que cette situation était inacceptable. Il avouera quelques secondes plus tard, partager le point de vue de Theresa May qui, plus tôt dans la journée avait elle aussi pointé du doigt ces propos. Une série de tacles qui ne devrait pas franchement faire plaisir au président Trump, d’autant que Jeremy Hunt y est lui aussi allé de son commentaire.

Hunt et Johnson ne parlent pas de racisme

L’actuel chef de la diplomatie britannique a ainsi affirmé être lui aussi d’accord avec la Première ministre. Rappelant que ses enfants étaient à moitié Chinois, ce dernier estime qu’il aurait été consterné si son représentant politique venait à lui demander de les « renvoyer de là où ils viennent ». Toutefois, les deux hommes se sont refusés à employer le terme de « raciste » pour qualifier cette sortie polémique. En effet, les deux ont préféré mettre en avant les bonnes relations diplomatiques, Hunt affirmant notamment que « cela n’aiderait pas la situation » s’il venait à utiliser ce genre de langage afin de qualifier le président américain.

De son côté, Trump persiste et signe. Après le tollé provoqué par ses messages Twitter, ce dernier a attendu les réponses des personnes visées afin d’en remettre une couche. Selon lui, les démocrates qu’il a pointé du doigt, sans toutefois les nommer, aiment tout particulièrement les ennemis des Etats-Unis. En outre, le président Trump leur a demandé de quitter le pays si elles n’étaient pas heureuses d’y vivre. 

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