Iran : ce que le pouvoir Macron a demandé aux services secrets français

Dans le monde, les tensions se font de plus en plus vives. Aujourd’hui, plusieurs blocs et fronts se font ainsi face. Le conflit syrien, le conflit iranien, les tensions entre l’Occident et la Russie, de plus en plus de situations tendent à mettre en péril notre futur. Toutefois, certaines nations essaient de tout mettre en œuvre afin de calmer les esprits et amorcer une détente bienvenue.

La France par exemple, a ainsi tenté d’arrondir les angles avec Téhéran. Chaque semaine, un conseil de défense est ainsi organisé du côté de l’Élysée, conseil au cours de laquelle les services secrets, les principaux acteurs de la sécurité nationale et le président français s’organisent et envisagent de nouvelles stratégies afin de garantir la sécurité de l’État.

Macron demande de lâcher du lest

Il y a peu, la discussion s’est ainsi centrée sur la question iranienne et le rôle que la France pouvait avoir à jouer dans ce qui ressemble de plus en plus à un conflit. L’idée ? Tout mettre en œuvre afin de sauver l’accord de Vienne, signé en 2015, supposé réguler le nucléaire iranien. C’est alors que le chef de l’État, Emmanuel Macron, aurait demandé à ses services secrets de mettre de côté leurs inquiétudes et ce, dans le but de faciliter le dialogue avec l’Iran.

Toutefois, la demande a de quoi interloquer. Le 30 juin 2018 dernier, un rassemblement des Moudjahidines du peuple, mouvement d’opposition au régime mis en place par Téhéran, a ainsi été visé par un attentat alors que les manifestants se trouvaient à Villepinte. La tentative elle, échouera et un couple d’Iraniens sera très vite arrêté, 500 grammes d’explosifs de type TATP et un détonateur étant retrouvés dans leur voiture. Selon les services français, c’est Assadollah Assadi, diplomate iranien en poste en Autriche, qui dictai directement leurs ordres.

La France souhaite préserver l’accord de Vienne

Résultat, il semblerait que le gouvernement français, afin de ne pas envenimer la situation dans le Moyen-Orient, ait décidé de mettre en place une politique « douce » envers l’Iran. L’objectif est de sauver l’accord sur le nucléaire et empêcher la mise en place d’une course vers la bombe atomique, qui, si elle venait à atterrir entre les mains iraniennes, pourrait selon l’exécutif, avoir des répercussions absolument terrible que ce soit pour la région et pour le monde.