Au Bénin, la protection des enfants s’annonce plus renforcée avec le Cadre stratégique de la CEDEAO en la matière. Après l’atelier de dissémination organisé cette semaine par le Mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs (MAEJT), les acteurs réunis sont engagés à poursuivre la dissémination.Une synergie d’action prend corps au Bénin autour du Cadre stratégique de la CEDEAO sur la protection des enfants. Plusieurs organisations de défense des droits de l’enfant ont désormais connaissance du contenu de ce document et sont décidés à le partager avec leurs pairs pour une utilisation appropriée au profit d’une meilleure protection des enfants.
C’est du moins, l’une des retombées de l’atelier de dissémination de ce Cadre organisé à Cotonou les 22 et 23 juillet 2019 par le Mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs (MAEJT) dans le cadre de son 25ème anniversaire. Deux jours durant, des enfants venus de 21 pays d’Afrique et des représentants de 25 organisations de défense de leurs droits ont réfléchi à propos. Ils ont discuté surtout de « l’approche systémique (de travail) qui met tous les acteurs ensemble dans une dynamique de synergie » à en croire Emile Kodjovi Edeh, Coordonnateur régional qualité du programme Educo-Afrique.
5 priorités stratégiques
Laquelle approche repose sur cinq priorités stratégiques, selon Aimé Bada, Coordonnateur de Enda Tiers monde jeunesse action. Il s’agit de « l’enregistrement des enfants à la naissance (état civil), le mariage des enfants, le travail des enfants notamment dans ses pires formes, la protection des enfants en mobilité et les statistiques vitales…».
Au-delà, les échanges ont permis de faire un état des lieux au Bénin au regard de ces priorités en vue de formuler des solutions pour corriger les faiblesses et offrir une meilleure sécurité aux enfants. « On a eu à décortiquer les cinq priorités pour mieux les comprendre ; on a eu à voir ce que notre pays à faire pour la réalisation de ces priorités, ce qui reste à améliorer ou à faire », a témoigné Victoire Cataria, porte-parole des enfants avec qui il faut beaucoup compter dans cette nouvelle mobilisation.
Déjà à cet atelier, aux côtés des organisations de défense de leurs droits, ils ont élaboré un plan d’action et fait des recommandations en termes entre autres, d’outils et de canaux pour une large dissémination et appropriation dudit cadre.
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