Sodas, nourriture pour bébé : les alertes sanitaires se multiplient

Depuis quelque temps, les alertes sanitaires concernant notre alimentation se multiplient. Tout a effectivement débuté avec une étude réalisée par l’Inserm, selon laquelle les sodas seraient bien trop riches en sucre pour le corps humain. Résultat, de plus en plus de maladie se développent à cause de la surconsommation de ces produits.

Si les scientifiques ont toujours été au courant que ces boissons aidaient au développement de l’obésité et du diabète, le foie lui, a souvent été occulté par les études. Cependant, les faits sont là et certaines maladies, plus communément appelée la « maladie du soda » tendent à proliférer. Les trop grosses quantités de sucre influent effectivement sur nos organismes, qui ont de plus en plus de mal à supporter. Le plus souvent, le foie est alors touché, cela provoquant une cirrhose, voire même un cancer.

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Les sodas et les jus de fruits, pointés du doigt

Mais ce n’est pas tout puisque les jus de fruits sont également pointés du doigt depuis quelques jours. Selon une récente étude, ces boissons industrielles seraient aussi dangereuses qu’un soda. Si les scientifiques en question demandent plus de temps afin de valider leurs résultats, ces derniers semblent être persuadés que jus de fruits en brique et limonade sucrée ont le même impact sur l’organisme. Ainsi, boire 150ml de jus de fruit concentré, reviendrait à manger 7 grosses pommes, en terme de sucre. Résultat, la surconsommation de jus de fruits trop sucrés favoriserait le développement du diabète type 2, de carie dentaire, la prise de poids ou encore diverses maladies cardiovasculaires. Une véritable surprise, d’autant que le jus a souvent vu ses mérites être vantés.

Les produits pour bébés, également sous surveillance

Enfin, la nourriture industrielle pour bébé commence elle aussi à être pointée du doigt pour ses taux de sucres beaucoup trop élevés. La situation serait telle que l’Organisation Mondiale de la santé aurait décidé d’intervenir. « Dans environ la moitié des produits examinés (…), plus de 30 % des calories provenaient des sucres totaux et environ un tiers des produits contenaient du sucre ajouté ou d’autres édulcorants », explique ainsi l’organe onusien, après avoir mené une étude gigantesque entre novembre 2017 et janvier 2018, sur près de 8.000 produits. Une mise en garde qui intervient alors que l’OMS ne cesse de mettre en garde l’Union européenne contre les effets néfastes d’une mauvaise nutrition.

L’obésité est en forte hausse, menaçant ainsi la courbe de l’espérance de vie, elle, en hausse. Pour y pallier, la nourriture doit ainsi être contrôlée, et ce, dès le premier jour de la naissance. « Une bonne nutrition durant la période néonatale et la petite enfance reste essentielle afin d’assurer une croissance et un développement optimaux de l’enfant, et de meilleurs résultats sanitaires plus tard dans la vie », affirme notamment Zsuzsanna Jakab, directrice européenne pour l’OMS. En outre, l’étiquetage des produits a été pointé du doigt. Près de 60% des produits pour bébés sont annoncés comme étant bons alors qu’ils sont en fait, loin de l’être. De nouvelles directives européennes sont attendues à ce sujet afin qu’une réelle alternative soit rapidement mise en place.

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