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Tweets jugés racistes : Merkel sermonne Donald Trump

La polémique des tweets jugés racistes envoyés par le président américain Donald Trump, à l’encontre de plusieurs élues démocrates qu’il avait invité à retourner de « là où elles venaient » si elles n’étaient pas satisfaite des États-Unis, continue de faire du bruit. En effet, c’est Angela Merkel, chancelière allemande, qui est récemment montée au créneau.

Assurant vouloir prendre ses distances avec ce genre d’attaque, Angela Merkel a apporté tout son soutien aux femmes visées par ce tacle. En proie à des relations difficiles avec le président Trump, Merkel a rappelé que ce qui faisait la force des États-Unis, c’était bien ce melting-pot des nationalités qui constitue le peuple américain. Résultat, toujours selon ses dires, ces attaques vont totalement à l’encontre de la grandeur de l’Amérique.

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Merkel, une sortie inattendue

Une sortie surprise et surtout, inhabituelle pour Merkel, connue pour sa retenue en ce qui concerne la politique menée dans d’autres pays que le sien. Toutefois, le thème du racisme est un sujet relativement sensible en Allemagne, qui souhaite se présenter comme une réelle terre de tolérance et d’acceptation. L’occasion pour la chancelière d’une nouvelle fois se dresser contre le président américain qui n’a pas hésité à l’attaquer alors même qu’il n’était encore que candidat.

Politique migratoire, excédent commercial, dépenses militaires… La politique allemande a souvent été passée au crible par le président Trump qui a toujours trouvé à qui parler. En effet, juste après son élection, le quarante-cinquième président américain a été averti par la chancelière allemande, qu’il était de son devoir de défendre « les valeurs démocratiques occidentales ». Une prise de position qui avait alors valu à Merkel, le surnom de « leader du monde libre ».

Un président américain esseulé

Il semblerait cependant que, ce rôle, ce soit bien elle qui l’ait endossé. Cependant, celle-ci n’a pas été la seule à dénoncer les récentes attaques de Trump puisque Theresa May est elle aussi montée au créneau, pointant du doigt des « propos totalement inacceptables ». Même son de cloche en Nouvelle-Zélande où Jacinda Ardern a insisté sur le fait qu’un peuple est désormais composé d’une multitude de palettes de cultures et d’ethnies.

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