Aucun journaliste, aucun responsable d’associations n’était présent hier à la CRIET à l’audience de notre confrère Casimir KPEDJO. Seuls, l’Union Européenne et Amnesty international étaient là pour soutenir le journaliste. Il faut tout de même avouer que cela fait honte pour la corporation et le pays. Quel que soient nos différends individuels avec Casimir, quel que soient les écarts de ce dernier, je pense qu’en pareille circonstance, il a besoin d’être soutenu, non pas pour lui faire plaisir mais pour protéger la corporation. Pour se protéger.
Ne l’oublions pas, Casimir Kpedjo a aujourd’hui des soucis avec le pouvoir tout simplement parce qu’il faisait son travail de journaliste. Et les reports interminables de son procès visent un but que chacun pourra deviner.
Si tout n’est pas encore aplati, alors remobilisons-nous pour Casimir Kpedjo. D’abord le 27 septembre prochain devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Cotonou. Charles Toko, ancien journaliste aujourd’hui maire de la ville de Parakou ayant intenté une action en justice contre lui pour un post sur facebook. Puis de nouveau à la CRIET le 26 octobre prochain pour ce qui s’y jouait jusque-là.
Virgile Ahouansè
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