Donald Trump : accusée de racisme dans son propre camp

Républicain, anti-Trump assumé, Bill Weld est un politicien qui détonne. En effet, ce dernier a récemment dénoncé le racisme du président Trump, allant jusqu’à estimer que ce dernier pourrait mener le Parti républicain à sa perte. Selon ses dires, le parti risque une défaite électorale cuisante en redonnant sa chance au quarante-cinquième président des États-Unis.

Âgé de 74 ans, Bill Weld envisage d’ailleurs de défier Trump. En effet, l’ancien gouverneur du Massachusetts rêve d’aider les employés sous-payés, de mettre en place une véritable politique de défense de l’environnement et surtout, d’unifier une Amérique plus fracturée que jamais. Pour cela, ce dernier va devoir briguer l’investiture aux prochaines élections. Problème, le président en place dispose déjà de tous les soutiens nécessaires, Weld ne pesant finalement pas grand-chose à ses côtés.

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Trump, critiqué et moqué par son propre camp

Qu’importe toutefois, ce dernier espère convaincre. Ce weekend, il s’est ainsi rendu du côté de Des Moines, en Iowa, afin d’y tenir un meeting électoral. Selon ses propos, le parti conservateur américain pourrait bien tout perdre aux prochaines élections. La raison elle, serait d’ailleurs toute simple puisque le chef de l’État symbolise et cristallise à lui seul, tous les maux d’une Amérique divisée. Le meilleur exemple selon Weld, reste la tuerie d’El Paso, au cours de laquelle 22 personnes ont trouvé la mort.

En effet, le manifeste publié par l’auteur de la fusillade « semble directement inspiré par le discours de Trump » a ainsi affirmé l’élu, allant jusqu’à oser dire que le chef de l’État avait du sang sur les mains. « Je le lie spécifiquement à la tuerie d’El Paso, mais aussi plus largement à l’atmosphère qui conduit à toutes ces tueries », a-t-il ajouté. Une politique qui va à l’encontre de ce que devraient faire les Américains, à savoir s’unir, s’allier et avancer, ensemble. Une vision progressiste qui étonne d’autant que ce dernier ne s’est pas arrêté là.

Weld, un républicain étonnant

Selon lui, les riches gagnent trop d’argent, alors que les pauvres eux, « sont trop pauvres ». La cohésion sociale en prend donc un coup. Libertarien assumé, engagé contre toute intervention de l’État, Weld a ensuite moqué le président Trump sur ses positions sur le thème du climat. Qualifiant la situation de canular, ce dernier semble avoir beaucoup de mal à comprendre comment et surtout, pourquoi, le chef de l’État ne prend pas conscience de l’urgence de la situation. Afin de conclure son discours, ce dernier pointera du doigt « l’inhumanité » du président au sujet des immigrés.

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