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« Les menaces viennent des États-Unis » selon l’Iran

Alors que les États-Unis continuent d’imposer leur politique de pression maximale sur les épaules de l’Iran, de plus en plus d’experts redoutent de voir un conflit durable s’installer dans cette région du Golfe. En effet, si pour le moment les mots ont toujours pris le pas sur les actions, la possibilité de voir cette passe d’armes entre Washington et Téhéran devenir un conflit armé est plus que réelle.

En effet, alors que les États-Unis ont renforcé leur présence militaire sur place en envoyant plusieurs milliers d’hommes et beaucoup de matériel, Washington en a remis une couche en confirmant la mise en place d’une coalition internationale visant à sécuriser le détroit d’Ormuz, en mer d’Oman. Téhéran y est notamment accusé d’avoir attaqué et dérouté pas moins de trois navires. Des attaques par ailleurs réfutées et incomprises par l’Iran.

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Téhéran ne souhaite pas un conflit armé

En effet, depuis l’annonce de la mise en place de cette opération de sécurisation, à laquelle participent notamment le Royaume-Uni et Israël, Téhéran appelle à la désescalade. Selon les représentants du régime au pouvoir, la présence américaine en mer d’Oman peut déstabiliser toute la région. C’est d’ailleurs à ce titre que le pouvoir en place appelle Washington à quitter le secteur. « Nous sommes persuadés que la meilleure chose que les Américains puissent faire afin d’assurer la protection maritime de la région, c’est de quitter les lieux et laisser les gens tranquilles » a ainsi affirmé le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Jarif.

Téhéran tacle Washington

Mais ce n’est pas tout. Au contraire même puisque l’Iran rejette la faute des tensions et du risque de dérapage sur les épaules américaines. Selon Jarif, les ventes d’armes dans la région, organisées par Washington et ses alliés, font du Golfe, un secteur prêt à exploser. D’ailleurs, toujours selon le ministre iranien des affaires étrangères, la façon d’agir de Washington tend à isoler toujours un peu plus les États-Unis sur la scène internationale. Aujourd’hui, le monde semble effectivement réaliser que Washington « serait la raison des instabilités au niveau global ».

De son côté, l’Iran lui affirme ne pas chercher de confrontations avec le gouvernement américain. Au contraire même puisque l’idée de Téhéran serait de retrouver un certain allant économique et social afin de permettre à sa société de profiter des bienfaits et des retombées de cette bonne situation. « Nous souhaitons le développement pour la région » continue Zarif, ajoutant que c’est bien la stabilité qui est actuellement recherchée.

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Trump souhaite un nouvel accord

Pour rappel, les tensions entre l’Iran et Washington ont regagné en importance après que le gouvernement américain ait décidé de quitter l’accord de Vienne, signé en 2015. Selon le président Trump, l’accord n’était pas assez fort et permettait à Téhéran de continuer sa quête de nucléaire. Aujourd’hui, les États-Unis tentent donc d’imposer une pression économique maximale au régime en étouffant ses finances, afin de le pousser à ouvrir de nouvelles négociations. Chose à laquelle se refuse totalement l’Iran.

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