Après les manifestations des 1er et 2 mai dernier, les forces de l’ordre ont pris leur quartier autour du domicile de l’ancien président Boni Yayi à Cadjèhoun. Il faut attendre le samedi 22 juin 2019 pour les voir lever le camp. Le lendemain, l’ex patron de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), quitte le Bénin pour le Togo avant de regagner la France pour se faire soigner. Si tout le monde s’est réjoui de sa libération, Me Paul Kato Atita, n’est pas tout à fait satisfait. Lors de son récent passage sur les plateaux de 100% Bénin de Sikka Tv, l’avocat a indiqué que tout ne devrait pas se limiter au départ des policiers. « On n’enferme pas quelqu’un 52 jours pour dire, on a finalement dit à la police de libérer, c’est terminé. Il doit avoir des demandes au fond par rapport à Yayi lui-même, sur ces 52 jours et les préjudices qu’il a connus » estime l’homme de droit. Il encourage d’ailleurs l’avocat de l’ex chef d’Etat à engager une procédure dans ce sens, s’il ne l’a pas encore fait.
S’assurer qu’il n’a pas de préjudices perpétuels
Pour lui, il faut demander « la condamnation de l’état béninois au paiement de dommages et intérêts pour Yayi » et amener l’Etat « à garantir son état de santé » parce qu’il a subi des préjudices, de son point de vue. Il faudra également s’assurer que l’ex président n’a pas de préjudices perpétuels « parce que après un examen médical, on peut trouver une situation donnée, cinq ans après, ça resurgit et on dit que c’est la conséquence de (ce qui s’est passé avant)».
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