Dès l’année prochaine, Nicolas Sarkozy l’ancien chef d’Etat français devra comparaître devant un tribunal correctionnel. C’est du moins ce qu’il convient de retenir de la décision rendue publique ce mardi 1er octobre 2019 par la Cour de cassation. L’ancien locataire de l’Elysée sera poursuivi pour des faits de « financement illégal de campagne électorale ».
Cette comparution de l’ancien patron de l’UMP s’inscrit dans le cadre du dossier Bygmalion.Il sera accompagné des treize autres personnes mises en examen dans cette affaire. Les tentatives de ses avocats pour lui éviter ce procès se sont définitivement soldées par un échec.
Nicolas Sarkozy : après l’affaire Bygmalion, l’affaire Kadhafi
Un dépassement de 20 millions d’euros
Il lui est notamment reproché d’avoir excédé les dépenses lors de sa campagne présidentielle de 2012. La bataille des conseils de l’ancien président français était d’éviter le jugement à cause de la sanction qui avait déjà été prononcée par le Conseil constitutionnel en 2013.Ils estimaient qu’il n’est pas possible d’être sanctionné pour la même faute deux fois.
Mais la sanction du Conseil constitutionnel intervenue en 2013 ne prenait pas en compte le montant du dérapage estimé par la suite à plus de 20 millions d’euros.Tout a été possible grâce au système de fausses factures mis sur pied par l’agence Bygmalion. Notons qu’en plus de cette affaire, l’auteur de « Passions » reste cité dans les affaires comme celle relative au « recel de détournements de fonds publics libyens ».
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