Le mercredi 23 octobre dernier, le comité d’experts chargé de la mise en œuvre technique des mesures législatives liées aux recommandations du dialogue politique, déposait sur la table du président du parlement, 5 propositions de lois. Quelques heures plus tard s’ouvrait la session budgétaire de l’Assemblée nationale.
Louis Vlavonou annonce que ces 5 avant projets de lois étaient inscrits à l’ordre du jour de la session. Hier vendredi 25 octobre, le comité d’experts rencontre le chef de l’Etat pour lui remettre son rapport. Au cours de la cérémonie, rapporte Rfi, le patron de l’hémicycle laisse entendre qu’il n’est pas exclu que ces propositions de lois passent en procédure d’urgence au parlement.
Ce qui ne déplaira certainement pas à Patrice Talon. Il y a quelques jours, il avait rencontré la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale pour les inviter à jouer leur rôle dans la mise en œuvre effective des recommandations du dialogue politique. Parmi les avant projets de lois, figure le texte sur l’amnistie au profit des auteurs des violences pendant la période électorale et post-électorale au Bénin.
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Les précisions de Topanou sur la loi d’amnistie
Selon les précisions du rapporteur général du dialogue politique Victor Topanou, « tout ce qui a pu se passer pendant la période du 1er janvier au 30 juin 2019 est couvert par le projet de loi ». Notons qu’avant même de voir le jour, cette loi d’amnistie divise déjà dans l’opinion. On craint que les militaires et policiers qui ont tiré sur les manifestants n’aient jamais à répondre de leurs actes.
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