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Huawei : après Trump, des sénateurs américains mènent la charge

Alors que la présidence américaine est ciblée par de nombreuses affaires, notamment en lien avec l’Ukraine et la Syrie, certains élus eux, n’en oublient toutefois pas le reste. Ainsi, le groupe chinois Huawei reste très surveillé par certains sénateurs qui ont tenu à rappeler que la firme constituait une menace « réelle et urgente » à la sécurité nationale.

Le message lui, a été délivré par cinq sénateurs républicains, Tom Cotton, Marco Rubio, Rick Scott, Mike Braun et Josh Hawley, à l’attention de Brad Smith, le président de Microsoft. Il y a quelques jours, ce dernier s’est, en effet, demandé pourquoi Huawei était attaqué de la sorte par le gouvernement américain et a ainsi invité les décideurs à lui fournir un peu plus de preuves concrètes concernant les accusations dont fait l’objet la firme chinoise.

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Le Congrès ne lâche rien

Pour rappel, l’administration Trump accuse Huawei d’être à la botte du gouvernement Xi Jinping, menant notamment des activités d’espionnage et de vol de technologies. Soucieux de se faire entendre, les élus républicains ont alors énuméré quelques exemples. Ces derniers ont ainsi rappelé que certains employés Huawei ont délibérément aidé les autorités ougandaises à traquer les activistes du pays alors que le code course de Huawei est pour sa part une copie de celui de Cisco. Enfin, les sénateurs ont tenu à rappeler que le fondateur de la firme, un ancien militaire chinois, est également membre du Parti communiste.

Huawei, toujours dans l’impasse

Aujourd’hui, pour ces élus, il ne fait donc aucun doute. « Nous pensons qu’un examen des éléments de preuve accessibles au public indique que les problèmes de sécurité concernant Huawei sont réels et urgents ». De quoi convaincre Microsoft et les autres sociétés spécialisées dans le secteur de l’internet et de la technologie ? Pour le moment, les arguments présentés n’ont pas encore été commentés par Brad Smith et ses paires, mais une chose semble être acquise, Washington ne semble pas vouloir desserrer son étreinte sur le géant Chinois.

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