Brésil: une femme condamnée pour le meurtre de son fils gay

Au Brésil, Tatiana Ferreira Lozano Pereira a été condamnée à 25 ans et 8 mois de prison par un jury après avoir été reconnue coupable du meurtre de son propre fils de 17 ans, Itaberli Lozano, homosexuel. Selon la justice, cette maman n’a jamais accepté l’homosexualité de son fils, qu’il a révélé en 2016.

Depuis, les deux se sont disputés à de multiples reprises, poussant même le jeune homme à quitter le domicile familial afin de se rendre chez sa grand-mère. C’est justement ce déménagement qui coûtera la vie au jeune Itaberli. En effet, la mère de ce dernier l’aurait piégé en inventant une envie de réconciliation afin de le forcer à revenir chez lui. Une fois sur place, deux hommes de main, Victor Roberto da Silva et Miller da Silva Barissa accueilleront le jeune adolescent. Toutefois, ces derniers refuseront de le tuer, se contentant de le frapper.

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Une mère assassine son fils, gay

C’est à ce moment-là que la mère, visiblement échaudée par le fait que les hommes qu’elle venait d’employer n’étaient pas allés jusqu’au bout du contrat, prendra un couteau et assassinera son propre fils. Avec l’aide de son mari, cette dernière prendra ensuite le corps de son fils avant de le jeter dans un champ et d’y mettre le feu. Les restes du jeune homme ne seront découverts qu’une semaine plus tard. Une tragédie pour Darío Rosa, oncle du jeune homme qui adorait son neveu au plus haut point.

La communauté LGBTQ+, en danger

Selon ce dernier, Itaberli Lozano était un jeune homme poli, sans histoire, qui travaillait. Son seul problème était sa relation avec sa mère qui n’a jamais accepté son homosexualité. Des preuves à charge contre la mère ont d’ailleurs été retrouvées sur les réseaux sociaux. Dans ses discussions, celle-ci recherchait des hommes de main afin de tuer son fils. Une preuve de plus que le nombre de crimes contre les personnes LGBTQ+ augmente de manière constante, notamment depuis que Bolsonaro est arrivé au pouvoir.

Une réponse

  1. Avatar de Esther
    Esther

    C’EST tres domage

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